Championnat France 1/10 Touring Car 2006 Lentilly

Championnat de France 1/10 Touring
Manche 2 à Lentilly :

(Reportage: Fabien Valantin / Copyrights © rcinfos - adaptaweb)

Note: toutes les photos peuvent être agrandies par un simple clic.

Evènement:

Cela faisait plus de 15 ans que ce mythique club de la voiture R/C en France n’avait pas organisé de championnat national électrique, et l’on peut affirmer que pour un retour, tout fut parfait pour nous faire passer un excellent weekend de course. Un temps exceptionnel nous a accompagné durant tout ce weekend, allant du vendredi pour les essais libres jusqu’au dimanche soir pour la remise des prix, tout fut parfait là aussi.

Effectifs:

La participation était quasiment la même que pour la première manche, à savoir 73 pilotes classés (contre 72 à Rumilly). Par contre, toujours les mêmes remarques de la part du président de la catégorie, le manque chronique de discipline de la part de beaucoup trop de pilotes, comportement qui était loin d’être le plus adapté, puisque le président du club de Lentilly n’est autre que le président de notre fédération, et que par conséquent, si vous voulez qu’on nous accueille encore durant les prochaines années sur des pistes de "thermiciens", il faudra régler ce problème, et vite.

Ambiance:

On peut dire quelle fut plutôt bonne, quoi que peut être moins sereine que lors de la première manche, car les retrouvailles avaient déjà été faites à Rumilly et que tout le monde avait pu jauger des forces en présence pour cette nouvelle saison. Une autre raison est que ce CF se déroulait au sein d’un club pro-thermique et qu’une incompréhension mutuelle existait un peu le vendredi après-midi et le samedi matin, mais lorsque la course trouva son rythme de croisière, tout devint beaucoup plus paisible, chacun sachant ce qu’il avait à faire.

Matériel :

Xray: toujours autant d’Xray dans les stands, toutes générations confondues (l’on pouvait même apercevoir une antique mais toujours performante T1 de la première heure). Par contre, si les FK 05 marchaient plutôt bien dans leur ensemble, ce n’était pas vraiment le même son de cloche pour les T2, à l’image des frères Urbain, obligés d’employer des réglages d’après eux assez peu orthodoxes pour arriver à les faire fonctionner à peu près selon leurs désidératas. Pourtant les performances sont là, à l’image de S. Bellity qui place la première T2 à la porte de la finale, mais pour l’heure rien de dramatique, la volonté des pilotes étant souvent plus forte que les problèmes rencontrés. D’un point de vue nouveauté, rien à signaler, si ce n’est l’utilisation par J. Urbain d’un spool de fabrication artisanale, mi acier traité/ mi drelin, une bien jolie pièce que l’on doit à M. Jasmin père.

Hotbodies: peut être la seule vraie nouveauté de ce championnat de France en ce qui concerne le matériel, la présence d’une Hotbodies Cyclone Surikarn Edition, exemplaire amené par E. Orer. D’après Eugène, l’auto est la même mais en mieux, mais ça, on pouvait s’en douter ;) En fait, les efforts ont surtout été faits pour augmenter la fiabilité de l’auto sur le moyen terme, et diminuer ainsi l’entretient. Pour réaliser cela, l’utilisation de l’aluminium a été assez prononcé, comme par exemple le différentiel ou encore le renvoi de direction. Le pilote semblait très content de son auto, mais déplore le manque de soutient de la part de l’importateur officiel en France, car pour faire marcher une auto, il faut un team, et malheureusement, il n’y en a pas.

Tamiya: carton plein pour Tamiya ce weekend, avec 4 autos aux 4 premières places ! Les "TamTam" semblent marcher très fort en ce moment. Puisque l’on parlait précédemment qu’il fallait un team pour faire avancer les choses, et bien je crois que les Tamiya boys l’on bien compris, les efforts étaient concentrés de façon très "géographique" dans les stands, et les infos circulaient bien au milieu de tout ça, par conséquent, pas de miracles, les résultats sont là. Pour ce qui est du choix de l’auto, toutes les attentions étaient portées sur le 415 MSX Refine 2, attentions portées à tous les sens du terme, puisque les autos étaient à chaque fois démontées, vérifiées puis remontées entre chaque manche, beaucoup de travail donc.

Team Associated: autant de voitures de Costa Mesa présentes dans les stands qu’à Rumilly, mais par contre, les performances en moins. D’ailleurs, comme à Rumilly, la meilleure représentante de la marque en Supersport A était une antique TC3 FT, très loin devant la première TC4. Le mal caractérisant l’auto n’est malheureusement toujours pas repéré, mais la bonne volonté et la passion caractérisant les pilotes viendront peut être un jour à bout de ces éternels défauts de jeunesse.

Schumacher: très peu de voitures aperçues dans les stands. Apparemment, depuis Rumilly, aucun kit d’origine anglais n’a été monté dans l’optique de rouler en championnat de France, pourtant, les 2 pilotes officiels avec des voitures proches de la version stock n’ont pas trop de peine pour les faire aller vite, puisque tous deux se retrouveront en finale A. D’un point de vue technique, aucune nouveauté n’était à signaler.

Corally: un peu plus de voitures que la fois précédente, peut-être grâce à la proximité de l’importateur officiel de la marque. Les pilotes officiels ont surtout eu des soucis avec leur moteur, les châssis eux, n’ont eu à souffrir d’aucune critique majeure, surtout que les pilotes commencent à bien connaître l’auto et savent l’adapter à chaque tracé. A noter le très beau tir groupé en Supersport B, 4 RDX au 4 premières places, difficile de mieux faire.

Autres: ni de Team Losi, ni de Yokomo aperçues dans les stands, dommage, car si l’on connaît tous les défauts de la JRXS, la Yok’ BD reste une très belle auto et surtout performante, et cela ne ferait pas de mal à la diversité du plateau.

Electronique: brushless volume 2. Après la "démonstration" de Rumilly, le concept brushless nous a encore montré l’une de ses nombreuses facettes : les tops radio. Non pas que cette fois-ci leur performance fût prise en défaut, mais plutôt leur facilité à attirer les ennuis radio, car sur la quantité de pilotes arrivée le vendredi avec un ensemble brushless, nombre d’entre eux ont soit remis leur "ancien" ensemble, soit ont fait fonctionner leur contrôleur en mode brushed. Nous sommes alors en droit de nous poser pas mal de questions quant au devenir de ce genre de produit, car même s’ils ne subissent aucun problème d’ordre extérieur, cette technologie semble encore assez fragile, surtout en ce qui concerne les contrôleurs, et qu’avec l’utilisation intensive que l’on en fait, il est fort à parier que ce genre de contrariété soit assez récurrente, sauf si les constructeurs font leur boulot. Pour le reste, on trouve toujours autant de variateurs se basant sur la technologie du KO VFS1et le Icube de Robitronic continue sa percée.

Accus: la liste EFRA existant depuis maintenant depuis presque 4 mois, aucune nouveauté n’était visible dans les stands, pas de pack LiPo en practice le vendredi ni de Force 4300 (qui serait apparemment du GP re-gainé, info à confirmer). Concernant les packs "légaux", beaucoup de pilotes ont soudé des GP 4300 dans la soirée de vendredi à samedi, avec comme conclusion à l’issue de leur test grandeur, qu’ils sont en tout cas pour le moment moins bons que les IB 4200, le souci provenant notamment de la délivrance de la tension. On peut supposer que le problème est connu chez GP et qu’ils vont très rapidement le régler , en tout cas espérons le.

Carrosseries: le choix se résumait à 2 modèles, Stratus 3 ou Mazda 6, avec une légère prédominance de Stratus 3, mais si l’on souhaitait un peu plus de "train avant", la Mazda 6 était un choix assez pertinent.

Moteurs Sport: pour aller vite, il fallait un 17 tour Corally, quoi qu’en disent certains. Le seul souci avec ce moteur, c’est sa légère tendance à l’auto-immolation, surtout en fin de manche lorsque l’on se dit "j’ai gagné" et que la douce odeur de brûlé envahit la piste... Mais si l’on décidait de passer outre cette mise en garde, on pouvait aller très vite avec. Peu de 19t aperçus dans les stands, surement dû à la topographie de la piste ne les favorisant pas vraiment. Au sujet des rapports, cela variait de 5,5 à 6.

Moteurs Supersport B: beaucoup de Corally Black sur les autos, suivi par les Team Orion V2 (toutes éditions confondues), pour finir, quelque Checkpoint et un DC Motorsports, sur base Checkpoint. Le bobinage utilisé était dans la très grande majorité des 12*1, en grooved ou équivalent et les rapports tirés par les différents concurrents allaient de 6 à 7, avec des résultats sur la piste très équivalents.

Moteurs Supersport A: à part pour une minorité de pilotes qui avait décidé de garder leur brushless, les pilotes roulant avec des "brushed" utilisaient des rotors allant de 9 à 6 tours, toujours en simple avec des rapports allant de 8 à 10. Des soucis sont apparus sur les nouveaux modèles de rotor Corally, enfin souci, il faut le dire vite puisque seuls deux pilotes en ont rencontré, la faute à peut-être trop d’exigence... Pour le reste des marques, aucune nouveauté, tout a été montré à Rumilly.

Pneus: RAS de ce côté-là, les IAS sont plus que connus et remplissent toujours aussi bien leur rôle, quel que soit le type de piste, et les Vtec 30R fonctionnent plutôt bien, avec par contre, beaucoup plus de variantes au niveau des techniques pour les faire fonctionner, puisque certains pilotes ne faisaient rien, alors que d’autres la totale (peinture + chauffage), avec des résultats très similaires au niveau des temps aux tours.

Les qualifications:

Sport: c’est O. Beining avec 0 point qui s’empare de la pole après s’être réveillé le samedi après-midi voyant qu’il ne lui restait pas d’autre alternative que de se bouger, car F. Queva (4 points) avait faim de cette pole ! Pour finir avec ce trio de tête, c’est N. Aubert (8 points) qui ferme la marche. La quatrième position revient à G. Rizet, la cinquième à F. Feuiltaine, suivent Y. Gradelet, S. Bouterfas, V. Begou, C. Grinand et S. Christophe.

Championnat France 1/10 Touring Car 2006 Lentilly
Championnat France 1/10 Touring Car 2006 Lentilly
Championnat France 1/10 Touring Car 2006 Lentilly
Asso TC4
Schumacher Mi2EC
Tamiya TA05
Corally RDX
Xray T1
HB Cyclone Surikarn
HB Cyclone Surikarn
HB Cyclone Surikarn
Xray T2
Xray T2
Corally
RW Racing
Corally

Supersport B: très beau cavalier solitaire de la part de X. Ansellem qui n’a rien voulu laisser au hasard et a tout verrouillé pour que personne ne puisse lui voler sa pole chez lui. Il est suivi par F. Valantin avec 2 points, lui-même suivi par G. Monchy, 6 points. C’est le lyonnais d’adoption V. Cavard qui se place à la quatrième place. La cinquième reviendra à L. Robin et la sixième au jeune mais prometteur F. Jadot. Pour finir avec ces 10 finalistes, l’on trouve C. Clarin, J. Galineau, A. Tarantino et enfin L. Begou.

Supersport A: dans cette catégorie, l’attribution de la pole fut 100 fois plus compliquée que dans les précédentes qualifs., car la lutte fût très tendue pour son obtention entre L. Jasmin et A. Dusart, tous deux avec 5 points chacun et c’est finalement Loïc qui l’obtient, grâce à une manche plus rapide qui permit de le départager. En troisième position nous trouvons A. Laurent et en quatrième C. N’Diaye. Respectivement suive derrière J. Carpentier, A. Thréhout, W. Pollet Villard, A. Beauquier, C. Tardy et H. Ragaut. pour compléter cette finale A.

Les Finales:

Sport: cela aurait pu se résumer à une simple formalité pour O. Beining si seulement ses moteurs avaient bien voulu tenir... Et puisque F. Queva n’était à chaque fois pas bien loin, et bien c’est lui qui l’emporte, car gagnant chacun une finale (la 1 pour Fabien, la 2 pour Olivier), la troisième fut décisive mais le destin ne l’a pas entendu de cette oreille et le moteur d’Olivier lâcha une fois encore une poignée de tours avant l’arrivée, ce qui laissa le champ libre pour gagner. C’est N. Aubert qui se place à la troisième place, grâce à une course bien gérée. A noter la belle performance de S. Boucher, qui rate la A de peu et qui gagne la B, la relève est là, ça fait plaisir.

Supersport B: fort de sa pole, X Ansellem était l’homme à battre durant ces finales, mais cela n’a pas suffi à décourager les autres furieux, puisque c’est F. Valantin qui l’emporte, mais d’une courte tête, car celui-ci ayant loupé la première manche, il devait tout faire pour se relancer, sans oublier F. Jadot, parti loin à chaque fois (sixième place) et prenant à chaque fois un départ canon et le propulsant aux avant-postes, ce qui lui permit de jouer pour une place sur le podium. Pour conclure nous avons dans l’ordre : F. Valantin, X. Ansellem et F. Jadot.

Supersport A: à chaque fois la lutte fut très très serrée pour l’obtention de la première place, mais au terme de trois finales d’anthologie, c’est L. Jasmin qui l’emporte, d’ailleurs Loïc très en forme depuis Rumilly et qui est en train de nous faire une très belle saison. Il est suivi comme son ombre par C. N’Diaye et A. Thréhout. Dommage pour A. Dusart qui de sa deuxième place sur la grille n’a pas pu résister à des pilotes peut être pas plus rapides, mais possédant surement plus d’expérience, mais cette expérience, il l’aura très vite s’il continu de rouler aussi vite.

Podium Supersport A

Le podium Supersport A (moteur libre):

Cyril N'Daye (deuxième), Loïc Jasmin (premier) et Aurélien Tréhout (troisième).

Podium Supersport B

Le podium Supersport B (moteur 12 tours):

Xavier Ansellem (deuxième), Fabien Valantin (premier) et Florent Jadot (troisième).

Podium Sport

Le podium Sport (moteur 17 et 19 tours):

Olivier Beining (deuxième), Fabien Queva (premier) et Nicolas Aubert (troisième).

La carte Postale de Fabien Valantin :

Nous voici à l’épilogue de cette deuxième manche de touring électrique. Une bien belle course je crois, sous un soleil radieux, et ce à partir des essais libres jusqu’aux remises des prix. Plusieurs points m’ont interpellé tout le long de ce week-end, et la capacité à se plaindre constamment fut le principal. Nous savions tous avant d’arriver sur place que nous avions à faire à un club typé thermique, et ce, depuis sa création, mais surtout, au club de notre président de fédération actuelle. Par conséquent, pourquoi avoir réagi à certaines provocations, ou s’être emportés alors que nous étions là en tant qu’invités, et surtout, là pour être jugés, je ne suis pas sûr que nous ayons donné la meilleure image de nous tout au long du weekend. Maintenant, d’un point de vue technique, les brushless nous ont encore une fois montré leur limite, car si sur piste extérieure, les performances sont tout à fait honnêtes (peut être manquait-on de feedback à Rumilly), il sera tout de même pas très aisé de les utiliser lorsque il y aura plus de cinq pilotes sur une piste, surtout si l’on veut faire plus de trois tours sans sortir...

Voilà, je crois que tout est dit, il ne reste plus qu’à vous donner rendez vous à Aniche pour la troisième manche de ce championnat, avec, je l’espère, plus de pilotes que lors des deux précédentes compétitions.

 

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