Championnat de France
Elite 1/8 Buggy
2006 - manche 3 à Reding:
(Reportage: Karl Jaeger / Copyrights © rcinfos
- adaptaweb)
S’il est une réflexion que nous inspire le
championnat de France depuis le début de la saison, c’est
bien que les manches se succèdent sans jamais se ressembler, bien
que l’on retrouve jusqu’à présent les mêmes
protagonistes aux commandes des courses. Une remarque qui demeure valable
non seulement d’un point de vue climatique et géographique,
bien sûr, mais surtout en ce qui concerne les pilotes et leurs prestations
respectives. Tant mieux d’une certaine manière, car cela est
de nature à donner un petit coup de fouet aux animations et au cheminement
du championnat dont l’issue se dessine peu à peu, ce que Sébastien
Philippe et Yannick Aigoin ne manqueront pas de confirmer en s’affichant
comme les deux grands vainqueurs du jour.
>> Reportages de la manche
1 à Pierrefeu du Var et de la manche
2 à Clamart.
L’organisation:
En dépit d’une participation un
tantinet moins enthousiaste qu’à l’occasion des dernières
rencontres, due en partie à la période propice aux examens
(27 inscrits dans la catégorie 4x2 et 56 en 4x4) , tous les
pilotes qui avaient fait ce long déplacement (une petite pensée à nos
amis sudistes ayant pas loin de 900 kilomètres au bas mot pour
rallier l’étape du jour !), n’auront pas été déçus
du voyage, confirmant de la sorte le vieil adage qui dit que les
absents ont toujours tort ! En effet, s’il eu fallu juger des qualités
d’accueils reçues tous clubs confondus depuis quelques années,
force est de reconnaître que l’Auto Buggy Club de Reding
s’afficherait
de loin en haut du baromètre grâce à l’accueil
on ne peut plus chaleureux qu’il nous avait réservé.
Soulignons à ce titre que tous les participants se verront offrir
un verre décoré en guise de cadeau de bienvenue, puis que
les meilleurs représentants repartiront avec de superbes coupes
en cristal après la remise des prix. Avant toute chose, il conviendra
de tirer notre coup de chapeau aux organisateurs qui se sont véritablement
démenés corps et âmes durant ce week end et les jours
qui ont précédé la course. Certes les conditions
climatiques délicates généreront de petits soucis
au niveau du comptage, mais les infrastructures grandioses et l’esprit
modéliste
seront là pour gommer les imperfections.
La piste:
Le tracé du millésime 2006 a réparé les
imperfections du passé. Il étrennait une toute nouvelle
surface en terre battue qui donna entière satisfaction et
améliora encore la vitesse de passage au tour des voitures
avec des chronos réalisés sous les 35 secondes au tour
pour les Schumacher de la glisse ! Le développé a lui
aussi subi de profondes mutations pour rendre les évolutions
plus spectaculaires. Il s’annonce des plus enjoué, car
plutôt du genre rapide, avec une petite courbe parabolique
débouchant sur la ligne droite principale qui apparaît
en parallèle du poste de pilotage. L’entrée même
dans la ligne droite est également conditionnée par
une double bosse décalée que les as de la gâchette
ou du manche de gauche parviennent à franchir d’une
seule traite en 4x4. Puis vient ensuite un enchaînement conduisant
les voitures sur deux virages à 180 degrés, puis juste
après une mini bosse, puis un pif paf et une immense table
Américaine dressée comme la grande muraille de Chine
! Pratiquement au niveau du podium, nous trouvons encore une série
de cinq Woops à négocier très près du
tuyau du balisage lorsque l’on est un Pro.
Race conditions:
Lors de la première journée du samedi,
les pilotes arriveront sur un terrain gorgé d'eau. La commission
de course va alors se réunir et décider de mettre de la
sciure sur toute la piste, ce qui représente au bas mot quelques
20 mètres cubes de la mixture qui seront déversés
par les membres organisateurs et certains pilotes bénévoles.
Du coup, les qualifications ne débuteront que vers les 13 heures.
Une seule manche d'essai sera par conséquent attribuée
pour réaliser la mise au point des autos. Le dimanche, rebelote
avec une piste gorgée d’eau au petit matin, avec de nouveau
une cure intensive de sciure pour que la course ne débute véritablement
qu’aux alentours de 10 heures. La réapparition progressive
du soleil permettra ensuite à la course de parvenir à son
terme avec un spectacle d’une belle intensité pour les
finales.
L’activité dans
les stands:
A tout seigneur tout honneur, commençons
par la marque détentrice du titre suprême: Mugen.
Différentes
platines destinées à améliorer les performances
du MBX5. Outre les deux nouveaux supports amortisseurs avant/arrière
qui ont déjà vu le jour pour proposer des points d’inclinaison
plus basculés, il fallait noter la venue de nouvelles cales
support de triangulation inférieures pourvues désormais
de capsules creuses pour empêcher les axes désignés
de s’échapper et éliminer du même coup
définitivement les circlips et les écrous nylstops
concernant le mode de fermeture. Toujours chez Mugen, nous redécouvrirons
les huiles Mugen dont l’une est à la base conçue
pour le remontage et le stockage des moteurs, et l’autre au
coloris rouge sang, se destine plus particulièrement à la
garnison efficace des mousses de filtre à air. A noter aussi
que les pilotes feront appel aux services de la dernière plaque
de liaison en date afférant à la partie du save servo.
Outre une épaisseur accrûe, on distingue surtout l’arrivée
d’un quatrième ponton d’arrimage pour déterminer
une énième variante de l’effet Ackerman.
Chez
Thunder Tiger, les EB4 S3 seront plutôt à la
fête
puisque l’un d’entre eux parviendra à rallier
la grande finale en 4x4. Il s’agit de l’auto pilotée
par Bastien Ferrato qui comporte toute la panoplie d’options
et de nouveautés à avoir impérativement sur
cette machine. On distingue au premier plan le nouveau châssis
qui affecte depuis peu les autos de la marque, qui en plus d’être
quelque peu raccourci au niveau de l’empattement pour favoriser
la maniabilité, a été dépossédé de
son renfort central en forme de caisson. Jugé par ses concepteurs
comme trop rigide, et donc un tantinet néfaste dans les
portions bosselées, ce dernier a carrément été supprimé pour
apporter une réponse significative aux dérobades
du train arrière dans ces conditions. En marge de cela,
les voitures officielles arboraient les platines en carbone teinté qui
viennent flatter le look général, ainsi que des barres
anti-roulis plus hard au niveau de la section sur les deux essieux
respectifs. Des versions dorées font l’actualité pour
un diamètre pouvant aller jusqu’à trois millimètres à l’arrière.
Toujours sur les EB4 S3, nous avons pu remarquer un support amortisseur
doublé à l’avant sur l’auto de Ferrato,
ainsi qu’une modification d’ordre plus général
qui consiste à enlever la traverse en aluminium qui sert
de passerelle entre le save servo et son renvoi d’angle.
La fixation des biellettes de direction vient alors s’effectuer
directement aux extrémités des deux parties du save
servo, pour un braquage différentiel des plus efficace.
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L’EB4 S3 de Bastien Ferrato comporte
bien sûr toute la kyrielle d’options conçues
par Thunder Tiger pour donner du "peps" à revendre à son
châssis vedette.
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La version la plus récente de l’EB4
qu’utilisent les pilotes officiels, compose avec de multiples
renforts en carbone teinté. Remarquez la visserie
qui est de type métrique.
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Le nouveau châssis utilisé sur
l’EB4 S3 laisse percevoir un renfort central de forme
caisson absent lorsque l’on se penche au niveau du différentiel
central, contrairement au modèle précédent.
La plaque châssis travaille ainsi bien mieux dans les
portions bosselées pour assurer une meilleure stabilité à l’auto.
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Des barres anti-roulis de
plus forte section font désormais partie intégrante
des EB4 S3 de pointe.
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Ces dernières se repèrent à leur
couleur dorée et peuvent à leur guise se monter
sur les cellules avant ou arrière.
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Pour éviter des désagréments à l’occasion
des sorties de route, les pilotes des EB4 S3 doublent le support
amortisseurs avant.
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Autre modification couramment adoptée
par les pilotes d’EB4, la suppression de la plaque
de liaison au niveau du sauve servo, en faveur d’une
fixation indépendante des biellettes de direction de
part et d’autre du sauve servo principal et du renvoi.
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Chez
Kyosho, les aficionados du MP777 SP2 resteront
sur leur fin quant à la
venue de pièces inédites éditées
par le fabricant Nippon. En revanche, l’optionneur Italien
de Pavie, Fioroni, s’est penché sur le cas du
SP2 et lui dédie un arsenal impressionnant de supports
et autres platines ayant pour vocation de booster le niveau
des
performances.
A l’arrière, l’anti-cabrage pourra être
propulsé à trois degrés d’angle
et plus pour filtrer les ondulations du terrain. De même,
l’usure
normalement détectée aux alentours des axes qui
supportent la triangulation inférieure pourra être
amoindrie par le truchement d’une nouvelle cale de pincement
associant des vis BTR sans têtes destinées au
blocage pur et simple des axes concernés. Au chapitre
des modifications d’ordre
plus personnel, nous verrons apparaître une nouvelle
tendance qui semble vouloir se dessiner à bord des SP2
comme celui emmené par Edouard Hugon, l’une des
jeunes valeurs montantes du TT Français. Celle-ci consiste à opter
pour un montage inversé des triangles de la partie basse
sur le train arrière.
Grâce à cette variante de l’épure
de géométrie
d’origine, les fusées se retrouvent ainsi positionnées
plus bas via leurs étriers, faisant carrosser les roues
de manière plus progressive et évitant ainsi
le fameux effet de décrochage lorsque l’on soulage
les gaz en courbe.
Chez X-Ray, la mécanique
de l’XB8
comporte à l’unisson
les quelques nouveautés mécaniques qui sont regroupées
au sein du kit baptisé "TQ ", disponible
au sein d’une nouvelle auto ou d’un kit séparé à adapter
sur l’XB8 de base. Il s’agit de cales d’anti-cabrage
et d’anti-plongée aux angles plus conséquents,
qui s’accompagnent d’axes de triangles inférieurs
allongés permettant de faire avancer les bras inférieurs
pour gagner en motricité. On recense encore un nouveau
support arrière de suspension déjà utilisé depuis
quelques temps, qui modifie les inclinaisons et les attaches
des tirants supérieurs pour donner d’avantage
de carrossage négatif à l’enfoncement.
Des porte fusées
en aluminium viennent s’inviter sur le train avant de
la voiture de Yannick Aigoin. Ils sont complétés
par des rondelles anti-déchapage au niveau des biellettes
de direction. Au titre des réglages, des ressorts bleus
de dureté medium ont
pu être remarqués à l’avant pour
contrer les nombreuses ondulations du circuit. De même,
la motorisation de la voiture victorieuse du jour mettait à l’écart
le RB C5 pour un S7 World 3X permettant à priori
de pouvoir encore mieux tirer parti des qualités dynamiques
des trains roulants. On relèvera sinon chez RB la
présence
des nouveaux servos haut de gamme digitaux Ko Propo,
qui se flattent de caractéristiques particulièrement élogieuses
en terme de couple (près de 13 kilos) et de vitesse
, ainsi que du fameux récepteur KR 302 F qui marie un look dernier cri en
carbone, des dimensions peu encombrantes et une portée plus important que
la moyenne, avec en prime des broches à contact or pour recevoir les connéctiques
des servos.
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Grâce à cette troisième
victoire consécutive de l’année, on ne
voit plus à ce stade, qui pourrait être en mesure
de venir inquiéter Yannick Aigoin dans
sa quête d’un nouveau titre à son palmarès.
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Victoire absolue pour l’Xray
XB8 TQ de Yannick Aigoin qui signe ici un nouveau
doublé pole et victoire. La porte ouverte pour le
titre national dès le mois prochain, qui sait ?
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Yannick Aigoin fait appel à des portes-
fusée usinés en aluminium à l’avant
de son XB8 TQ. Ces derniers figurent au catalogue des options
du fabricant X-Ray.
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L’auto victorieuse de Yannick Aigoin
comportait un moteur RB S7 World 3X, et non
plus la version C5. Plus de souplesse au programme, bien que
le C5 soit également un moteur très souple, pour
pouvoir encore mieux tirer parti du châssis.
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Les ressorts bleus de dureté medium
ont été remarqués sur le train avant de
la voiture de Yannick. Il est vrai que la piste de Reding comportait
pas mal de sauts et même une rampe de Woops.
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Pour appréhender l’arrivée
prochaine de l’été, la gamme RB Products
sportwear s’enrichit de ce bermuda des
plus classieux pour pratiquer votre loisir favori en" gentleman
driver" !
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Voici dans le détail les composantes
de la version BB du moteur RB C5 utilisé par
les Top pilotes de la catégorie TT. Remarquez la cassure
de l’angle de la lumière latérale qui
s’exécute sur la totalité de celle-ci
et non dans l’angle comme c’est généralement
le cas, ainsi que les Boosters présents à proximité de
la lumière d’échappement.
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Petit retour sur les servos utilisés
par les Pros. Chez KO les fameux boîtiers se référant
de la technologie PDS, restent couramment employés par
l’élite comme Yannick Aigoin. Deux modèles
adoptant les références 2365 ICS et 2366 ICS
sont disponibles. L’un possède un peu plus de
couple, et l’autre est un poil plus véloce, avec
des performances de premier ordre.
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Les servos Ko Propo ICS adoptent
en série un boîtier équipé d’un
radiateur de refroidissement.
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L’importateur RB distribue ce petit récepteur
Ko Propo, qui outre son esthétique flatteuse
tout de carbone vêtu et son gabarit peu encombrant,
comporte surtout une très bonne portée et des
broches de réception à contact or : le must
!
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Chez T2M, on continue de peaufiner
le châssis phare représenté par
le Pirate RS3. Une nouveauté de taille débarque
pour cette auto avec deux modèles de différentiels
Torsen qui nous seront présentés par l’importateur
T2M. Ils s’adressent en priorité aux essieux avant
et arrière
et font brillent par leur conception robuste qui fait appel à des
corps en aluminium. Ils sont livrés avec des noix allégées
du même type que celles que l’on trouve déjà à bord
de l’X1 CR Pro, puis avec des roulements étanches
et enfin un pignon conique adapté. Sur l’X1 CR
Pro justement, l’auto de Jérôme Sartel comporte
des cardans allégés,
mais cependant en acier, puis la dernière barre de save
servo en aluminium CNC de 5 millimètres d’épaisseur
et sur roulements à billes.
Enfin pour en terminer avec les
4x4, nous évoquerons les GS
Storm CL-1 Pro sur lesquels on a pu voir apparaître
des coupelles de verrouillage des ressorts d’amortisseurs
en alu qui sont l’oeuvre de Fioroni.
En marge des fabricants
d’autos,
il faudra souligner l’intense activité qui gravite également
autour des équipementiers comme les motoristes. JP
Racing en sera l’une des meilleures illustrations puisque
Jean-Paul Calendreau propose dans la foulée aux T-Téistes
deux nouveaux coudes paraboliques permettant d’influencer
habillement le couple via le résonateur, ainsi qu’un
astucieux prolongateur d’échappement que l’on
vient placer à la
sorti du carter moteur. Les pilotes pourront ainsi par ce
biais bénéficier
d’un apport de couple supplémentaire. Toujours
chez ce motoriste Parisien, nous avons découvert une
nouvelle formulation de son carburant éponyme "spécial
TT "qui
vient juste de débarquer dans les stands. Déjà utilisé depuis
un certain temps par des pilotes comme Jérôme
Sartel, cette mixture contient un taux de nitrométhane élevé de
33% pour un refroidissement optimum, ainsi que d’autre
vertus anti-usure. On trouvera encore pour compléter
les nouveautés
une clé permettant un démontage hyper aisé des
volants d’embrayage, puis des pièces options
fabriquées
dans des alliages haute résistance à l’attention
des Mugen et autres Kyosho MP777.
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Pour le tout terrain et des interventions
au niveau de l’accord à l’échappement,
JP Racing propose ces coudes cintrés qui
s’adressent à ses échappements in line.
Deux modèles court et long sont disponibles afin de
trouver le compromis idéal. |
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La surpuissante gamme de moteurs JP Racing
déjà largement représentée par
le carter vedette "B5", comporte aussi une version
huit transferts baptisée "B8" encore
plus vivace dans les hauts régimes. Un carter qui comporte
toutes les dernières innovations techniques du fabricant,
en supplément du fameux traitement hard black apparent.
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La gamme JP Racing comporte en annexe quelques supports
et platines option remixées dans des alliages
de qualité dont l’objectif avoué est
d’augmenter la rigidité et le taux de fiabilité des
autos. Ces pièces sont disponibles pour un large éventail
de tout terrains actuels.
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Encore un outil très pratique tout
droit échappé de la gamme lancée par JP
Racing : cette clé plate qui n’est
en réalité qu’un extracteur de volant d’embrayage.
Terminé les galères à l’occasion
du démontage !
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L’importateur JP Racing nous a également
présenté ce prolongateur d’échappement que
l’on vient placer à la sortie du carter moteur.
Les pilotes pourront ainsi par ce biais bénéficier
d’un apport de couple supplémentaire.
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C’est officiel : la nouvelle
formulation du carburant JP Racing "spécial
TT" vient de débarquer dans les stands.
Déjà utilisé depuis
un certain temps par des pilotes comme Jérôme
Sartel, cette mixture contient un taux de nitrométhane élevé de
33% pour un refroidissement optimum, ainsi que d’autre
vertus anti-usure.
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Les qualifications:
En 4X2, comme on l’aurait deviné, on retrouve
tous les habitués des places d’honneur aux avant postes dès
la première manche qualificative. En tête
du cortège,
le Twist d’Eric De Castro sera le seul à pouvoir être
en mesure de franchir la barre des huit tours bouclés en cinq minutes
en 8 tours 5.39.27, en compagnie du Mad RM2 de Sébastien Philippot
en 8 tours 5.46.83. Ces deux voitures devancent d’environ cinq secondes
l’EB4 S3 de Stéphane Marion qui pointe en 7 tours 5.00.04,
lui même poursuivi comme son ombre par le Storm de Yann Geffroy en
7 tours 5.00.99, puis le Mad RM2 de Kevin Olivier en 7 tours 5.04.41.
A plus de quinze secondes du temps de la pôle provisoire, le Storm
du Clermontois Stéphane Lavigne emmène quant à lui
un second peloton en 7 tours 09.53. Dans la deuxième manche,
l’infatigable
Stéphane Marion
comble le retard qui le séparait de la première place et
parvient à améliorer le meilleur temps de référence
avec un huit tours sous les 39 secondes. Soit globalement des chronos
bien plus rapides pour tout les participants comme en attestera
la présence
de huit pilotes dans cet intervalle. Cela dit, il faut remarquer
que le Mad de Kevin Olivier en a profité pour se rapprocher à la
seconde place en compagnie de l’un de ses compagnons d’écurie
qui n’est autre que Sébastien Philippot. A leur côté,
Christophe Dupuis semble lui aussi avoir souscrit un abonnement à la
quatrième place, et dans l’ensemble, les chronos s’améliorent
grâce à la piste qui bénéficie au fur et à mesure
d’un apport en humidité propice à l’adhérence.
La troisième manche sera finalement la plus rapide,
avec onze pilotes recensés à avoir accroché les
huit tours. Christophe Dupuis établira le scratch en 8 tours 5.29.94.
Dans ce dernier round, Kevin Olivier écarte le Parisien Eric De
Castro de la deuxième
place provisoire en 8 tours 5.30.20, alors que Stéphane Marion
en 8 tours 5.31.94 devance le Mad d’Olivier Devise et le Storm
de Stéphane
Lavigne. On assiste par la même occasion au retour dans le top
Ten, du très efficace traction emmené de main de maître
par Sébastien Philippe. Au classement définitif,
Olivier hérite donc de la première
ligne devant les Twist de Christophe Dupuis et d’Eric De Castro puis
l’EB4 S3 de Stéphane Marion. Sébastien Philippe suivra
dans l’ordre avec à ses côtés Sébastien
Philippot et Yann Geffroy.
En 4X4, l’XB8 TQ de Yannick Aigoin va mettre la
main mise sur la
première manche. Il contient néanmoins
de peu les attaques de Renaud Savoya, qui semblent très
virulentes en ce début
de round. Les deux protagonistes signent respectivement des chronos
qui portent les scores à battre en 9 tours 5.17.24 et 9
tours 18.25. Derrière la résistance s’organise
autour du Storm CL-1 Pro de Sébastien Léonard en
9 tours 5.19.52, puis du Pirate RS3 de Jérôme Aigoin
qui a apparemment très vite assimilé la
piste. Le pilote Marseillais rentre un temps de 9 tours en 5.20.48.
Dans son sillage, le champion du Monde Guillaume Vray réussit à tenir
en respect pour quelques dixièmes seulement l’XB8 de Michel
Farina, puis l’autre Storm de Nicolas Rodriguez et enfin l’X1
CR Pro du Nordiste Jérôme Sartel. Au second round,
la suprématie
de l’XB8 de Yannick Aigoin et du MBX5 de Renaud Savoya continue de
s’exercer, avec toujours Sébastien Léonard qui possède
les deux hommes dans sa ligne de mire. Parmi les occupants du Top
Ten, signalons la belle pugnacité dont fait preuve le Pirate RS3
de Jérôme
Aigoin ainsi que les réelles aptitudes à vouloir rivaliser
avec les ténors de la discipline de Jérôme Ezazian
qui signe ni plus ni moins que le sixième chrono de la séance
! A noter aussi la belle bagarre que se livrent Nicolas Reynaud et
Michel Farina sur XB8 pour la septième position. Cette manche nous
donnera enfin l’occasion de voir postuler au sein des demi finaliste
directs les deux EB4 S3 conduits par Sébastien Mutel et Bastien
Ferrato du team officiel MRC France. A ce stade des qualifs, la pôle
position est encore loin d’être acquise et tout va maintenant
se jouer dans l’ultime série. Non sans surprise,
c’est Renaud
Savoya qui décroche cette fois la timbale et signe le scratch absolu
en 9 tours 5.13.17 face à l’XB8 TQ de Yannick Aigoin en 9
tours 5.13.41. Cela se joue donc sur le fil du rasoir ! Derrière,
Guillaume Vray se rapproche lui aussi en 9 tours 5.16.49, et inflige
carrément
trois secondes pleines au Storm de Sébastien Léonard. Les
autres poursuivants les plus prompts s’annoncent dans l’ordre
en les personnes de Jérôme Aigoin et de Jérôme
Ezazian. A l’addition des points, Yannick Aigoin
enlève la pôle
face à Renaud Savoya, alors que l’on retrouve finalement Guillaume
Vray dans leur sillage. La surprise nous vient de Jérôme Ezazian,
qui supplante Sébastien Léonard à la quatrième
place. Jérôme Sartel avec l’X1 CR Pro, se sera pour
sa part ressaisi in extremis pour s’immiscer dans le Top Ten, et
Sébastien Mutel place le premier EB4 S3 de la liste à la
dixième position tout juste.
Les finales:
En 4x2, on s’attend à une
domination totale du pole man Kevin Olivier. Il est vrai que cela
commence plutôt
bien en ce qui le concerne puisqu’il s’empare du commandement
dès le premier virage. Le jeune pilote emmène dans
sa roue et dans le désordre le Mad d’Olivier Devise
qui a bondit de la quatrième place, puis le Twist de Christophe
Dupuis. Mais alors que tout semble vouloir se dérouler dans
le meilleur des mondes, la malchance frappe rapidement les
leaders, qui écopent en majorité de stop and go très
pénalisant, des suites de comportements jugés pas assez
en harmonie avec la réglementation fédérale,
d’après les arbitres. Il n’en fallait pas d’avantage
pour qu’Olivier Devise se retrouve au commandement de la course.
Mais son répit sera également de courte durée
dans la mesure où celui-ci commet deux fautes successives
avant d’être victime d’un calage. Il doit donc
repartir en queue de peloton pour faire tout son retard. Dans
la foulée, Christophe Dupuis et Kevin Olivier ont resurgi
en tête et se livrent à une sorte de chassé croisé permanent.
Ils contiennent les avances de Yann Geffroy et de Stéphane
Lavigne dont les deux Storm paraissent avoir fait le trou vis à vis
de leurs adversaires. Peu de temps après, au fur et à mesure
de la cadence infernale des ravitaillements, un arrêt prolongé affectera
le Twist de François Nironi qui évoluait jusqu’à présent
aux alentours de la sixième position. Stéphane Marion
parvient justement à reprendre la sixième place à Sébastien
Philippot en se montrant plus régulier. Mais l’homme à surveiller
de près est incontestablement le pilote Savoyard Sébastien
Philippe, dont le traction proto remonte à tour de bras sur
Geffroy et Lavigne. A la mi course, Christophe Dupuis et Kevin
Olivier pointent avec environ 10 secondes d’avance sur leurs
rivaux, alors que Stéphane Marion tente de faire prendre l’ascendant à son
EB4 S3 sur le Storm CL-1 de Yann Geffroy. La fin de course
s’annonce
palpitante car Dupuis et Olivier sont dans un mouchoir de poche,
avec un écart de l’ordre de seulement deux ou trois
secondes, et le traction de Seb Philippe vient se positionner
en embuscade. Mais la controverse va naître alors, car le comptage
connaît apparemment un petit souci et les organisateurs ont
semble t-il été contraint de passer en mode manuel,
certaines puces s’étant mises à défaillir.
Alors que l’arrivée crédite Christophe Dupuis
de la victoire, les réclamations se mettent à pleuvoir
et donnent finalement raison au traction de Sébastien Philippe
sur la première marche du podium, car un tour lui aurait été amputé depuis
pratiquement le départ de la course. Bref, dans un climat
de suspicion, Philippe est déclaré vainqueur face à Christophe
Dupuis et Kevin Olivier.
En 4x4, la finale se déroule sur 45 minutes comme le mois
dernier. A l’issue des demi finales, il faut préciser
que Renaud Savoya a entre temps repris le numéro un sur la
grille. Le match qui l’a opposé à l’XB8
de Yannick Aigoin durant les qualifs semble néanmoins vouloir
se poursuivre puisque les deux hommes bondissent au commandement
des opérations sans laisser la moindre miette à leurs
adversaires. Ils possèdent environ un bon quart de tour d’avance
sur le MBX5 de Guillaume Vray et le Storm CL-1 Pro de Nicolas Rodriguez,
qui occupent également le cortège de tête. Yannick
Aigoin sera le dernier à effectuer le premier ravitaillement.
Un avantage qui va s’avérer décisif au final,
puisqu’il est aussi le seul pilote à pouvoir rouler
9 minutes d’affilée. D’où un arrêt
de moins sur la durée ! Le première pilote à devoir
s’arrêter, mais de manière définitive cette
fois, sera Jérôme Ezazian. Celui-ci est victime d’une
casse peu anodine dans la mesure où la gâchette de sa
radio vient de le lâcher ! Pendant ce temps, les explications
ont commencées entre Michel Farina et Guillaume Vray qui se
disputent la quatrième place provisoire, puis un peu plus
loin entre Erwann Legros et Jérôme Couchon, que l’on
situe pour l’instant aux alentours de la sixième position.
L’EB4 de Bastien Ferrato est quant à lui aux prises
avec le Kyosho SP2 de Julien Lattanzio en fond de grille. Petit à petit,
Nicolas Rodriguez parvient néanmoins à se détacher
de Michel Farina. Huit secondes séparent alors les deux hommes.
Les débats redoublent d’intensité pour défendre
la première position toujours occupée à cet
instant par la voiture de Yannick Aigoin, car Savoya n’entend
pas lâcher le morceau. A dix minutes de l’arrivée,
Rodriguez fait maintenant le forcing pour tente de remonter sur le
Mugen de Renaud Savoya, qui s’est néanmoins fait décramponné par
l’XB8 du leader. Un tour sépare les deux hommes. Mais
le terrain est quand même quelque peu dégradé et
les difficultés subsistent pour aller chercher l’adversaire,
et surtout parvenir à le doubler sans compromettre ses chances
d’un podium ! L’avance accumulée par Renaud le
place donc à l’abri d’éventuels contestataires
qui tenteraient de lui barrer la route vers une deuxième place
au demeurant fort méritée. Au coup de gong final, Yannick
Aigoin triomphe quant à lui pour la troisième fois
consécutive depuis le coup d’envoi de la saison. Savoya
conforte sa deuxième place à ses côtés
et Rodriguez vient combler le vide restant sur le podium.
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Podium 4x2 :
Victoire de Sébastien
Philippe devant Christophe Dupuis et Kevin Olivier. |
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Podium 4x4 :
Victoire de Yannick Aigoin
(la troisième de la saison), devant Renaud Savoya et
Nicolas Rodriguez. |
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