1/8 Off Road French Championship

Championnat de France Elite 1/8 Buggy
2006 - manche 3 à Reding:

(Reportage: Karl Jaeger / Copyrights © rcinfos - adaptaweb)

S’il est une réflexion que nous inspire le championnat de France depuis le début de la saison, c’est bien que les manches se succèdent sans jamais se ressembler, bien que l’on retrouve jusqu’à présent les mêmes protagonistes aux commandes des courses. Une remarque qui demeure valable non seulement d’un point de vue climatique et géographique, bien sûr, mais surtout en ce qui concerne les pilotes et leurs prestations respectives. Tant mieux d’une certaine manière, car cela est de nature à donner un petit coup de fouet aux animations et au cheminement du championnat dont l’issue se dessine peu à peu, ce que Sébastien Philippe et Yannick Aigoin ne manqueront pas de confirmer en s’affichant comme les deux grands vainqueurs du jour.

>> Reportages de la manche 1 à Pierrefeu du Var et de la manche 2 à Clamart.

L’organisation:

En dépit d’une participation un tantinet moins enthousiaste qu’à l’occasion des dernières rencontres, due en partie à la période propice aux examens (27 inscrits dans la catégorie 4x2 et 56 en 4x4) , tous les pilotes qui avaient fait ce long déplacement (une petite pensée à nos amis sudistes ayant pas loin de 900 kilomètres au bas mot pour rallier l’étape du jour !), n’auront pas été déçus du voyage, confirmant de la sorte le vieil adage qui dit que les absents ont toujours tort ! En effet, s’il eu fallu juger des qualités d’accueils reçues tous clubs confondus depuis quelques années, force est de reconnaître que l’Auto Buggy Club de Reding s’afficherait de loin en haut du baromètre grâce à l’accueil on ne peut plus chaleureux qu’il nous avait réservé. Soulignons à ce titre que tous les participants se verront offrir un verre décoré en guise de cadeau de bienvenue, puis que les meilleurs représentants repartiront avec de superbes coupes en cristal après la remise des prix. Avant toute chose, il conviendra de tirer notre coup de chapeau aux organisateurs qui se sont véritablement démenés corps et âmes durant ce week end et les jours qui ont précédé la course. Certes les conditions climatiques délicates généreront de petits soucis au niveau du comptage, mais les infrastructures grandioses et l’esprit modéliste seront là pour gommer les imperfections.

La piste:

Le tracé du millésime 2006 a réparé les imperfections du passé. Il étrennait une toute nouvelle surface en terre battue qui donna entière satisfaction et améliora encore la vitesse de passage au tour des voitures avec des chronos réalisés sous les 35 secondes au tour pour les Schumacher de la glisse ! Le développé a lui aussi subi de profondes mutations pour rendre les évolutions plus spectaculaires. Il s’annonce des plus enjoué, car plutôt du genre rapide, avec une petite courbe parabolique débouchant sur la ligne droite principale qui apparaît en parallèle du poste de pilotage. L’entrée même dans la ligne droite est également conditionnée par une double bosse décalée que les as de la gâchette ou du manche de gauche parviennent à franchir d’une seule traite en 4x4. Puis vient ensuite un enchaînement conduisant les voitures sur deux virages à 180 degrés, puis juste après une mini bosse, puis un pif paf et une immense table Américaine dressée comme la grande muraille de Chine ! Pratiquement au niveau du podium, nous trouvons encore une série de cinq Woops à négocier très près du tuyau du balisage lorsque l’on est un Pro.

Auto Buggy Club de Reding

La piste de l’Auto Buggy Club de Reding connaîtra divers niveaux d’adhérence tout au long de ces deux jours de cours non stop. Elle inaugurait en la circonstance un nouveau tracé du genre très musclé et particulièrement plaisant pour les pilotes.

Race conditions:

Lors de la première journée du samedi, les pilotes arriveront sur un terrain gorgé d'eau. La commission de course va alors se réunir et décider de mettre de la sciure sur toute la piste, ce qui représente au bas mot quelques 20 mètres cubes de la mixture qui seront déversés par les membres organisateurs et certains pilotes bénévoles. Du coup, les qualifications ne débuteront que vers les 13 heures. Une seule manche d'essai sera par conséquent attribuée pour réaliser la mise au point des autos. Le dimanche, rebelote avec une piste gorgée d’eau au petit matin, avec de nouveau une cure intensive de sciure pour que la course ne débute véritablement qu’aux alentours de 10 heures. La réapparition progressive du soleil permettra ensuite à la course de parvenir à son terme avec un spectacle d’une belle intensité pour les finales.

L’activité dans les stands:

A tout seigneur tout honneur, commençons par la marque détentrice du titre suprême: Mugen. Différentes platines destinées à améliorer les performances du MBX5. Outre les deux nouveaux supports amortisseurs avant/arrière qui ont déjà vu le jour pour proposer des points d’inclinaison plus basculés, il fallait noter la venue de nouvelles cales support de triangulation inférieures pourvues désormais de capsules creuses pour empêcher les axes désignés de s’échapper et éliminer du même coup définitivement les circlips et les écrous nylstops concernant le mode de fermeture. Toujours chez Mugen, nous redécouvrirons les huiles Mugen dont l’une est à la base conçue pour le remontage et le stockage des moteurs, et l’autre au coloris rouge sang, se destine plus particulièrement à la garnison efficace des mousses de filtre à air. A noter aussi que les pilotes feront appel aux services de la dernière plaque de liaison en date afférant à la partie du save servo. Outre une épaisseur accrûe, on distingue surtout l’arrivée d’un quatrième ponton d’arrimage pour déterminer une énième variante de l’effet Ackerman.

Mugen MBX5

Le Mugen MBX5 du champion du Monde Guillaume Vray s’en sort avec les honneurs avec une belle cinquième place et le troisième temps après le classement des qualifs. Il était équipé des nouveaux amortisseurs à corps rallongés dont les surcroîts de débattements feront merveille sur ce terrain accrocheur.

Mugen MBX5

Le trio Savoya / MBX5 / Ninja aura tapé le carton plein ce week end, écopant du deuxième temps des qualifs pour seulement deux points de retard sur le pole man, puis de la seconde place finale sur le podium après une course menée tambour battant.

Mugen MBX5

En direct avec l’embrayage utilisé par Renaud Savoya, l’autre pilote de pointe du team DJTS. Comme on peut voir, les masselottes en aluminium sont se mise pour une longévité accrûe.

Mugen MBX5

Les Mugen MBX5 ont maintenant la possibilité de faire appel à cette traverse de liaison du sauve servo et du renvoi beaucoup plus massive, et qui comporte en outre un quatrième point d’ancrage pour régler l’Ackerman. Notez juste en dessous, le support de triangles supérieurs qui peut aussi se parer d’inserts réglables.

Chez Thunder Tiger, les EB4 S3 seront plutôt à la fête puisque l’un d’entre eux parviendra à rallier la grande finale en 4x4. Il s’agit de l’auto pilotée par Bastien Ferrato qui comporte toute la panoplie d’options et de nouveautés à avoir impérativement sur cette machine. On distingue au premier plan le nouveau châssis qui affecte depuis peu les autos de la marque, qui en plus d’être quelque peu raccourci au niveau de l’empattement pour favoriser la maniabilité, a été dépossédé de son renfort central en forme de caisson. Jugé par ses concepteurs comme trop rigide, et donc un tantinet néfaste dans les portions bosselées, ce dernier a carrément été supprimé pour apporter une réponse significative aux dérobades du train arrière dans ces conditions. En marge de cela, les voitures officielles arboraient les platines en carbone teinté qui viennent flatter le look général, ainsi que des barres anti-roulis plus hard au niveau de la section sur les deux essieux respectifs. Des versions dorées font l’actualité pour un diamètre pouvant aller jusqu’à trois millimètres à l’arrière. Toujours sur les EB4 S3, nous avons pu remarquer un support amortisseur doublé à l’avant sur l’auto de Ferrato, ainsi qu’une modification d’ordre plus général qui consiste à enlever la traverse en aluminium qui sert de passerelle entre le save servo et son renvoi d’angle. La fixation des biellettes de direction vient alors s’effectuer directement aux extrémités des deux parties du save servo, pour un braquage différentiel des plus efficace.

EB4 S3

L’EB4 S3 de Bastien Ferrato comporte bien sûr toute la kyrielle d’options conçues par Thunder Tiger pour donner du "peps" à revendre à son châssis vedette.

EB4 S3

La version la plus récente de l’EB4 qu’utilisent les pilotes officiels, compose avec de multiples renforts en carbone teinté. Remarquez la visserie qui est de type métrique.

EB4 S3

Le nouveau châssis utilisé sur l’EB4 S3 laisse percevoir un renfort central de forme caisson absent lorsque l’on se penche au niveau du différentiel central, contrairement au modèle précédent. La plaque châssis travaille ainsi bien mieux dans les portions bosselées pour assurer une meilleure stabilité à l’auto.

EB4 S3

Des barres anti-roulis de plus forte section font désormais partie intégrante des EB4 S3 de pointe.

EB4 S3

Ces dernières se repèrent à leur couleur dorée et peuvent à leur guise se monter sur les cellules avant ou arrière.

EB4 S3

Pour éviter des désagréments à l’occasion des sorties de route, les pilotes des EB4 S3 doublent le support amortisseurs avant.

EB4 S3

Autre modification couramment adoptée par les pilotes d’EB4, la suppression de la plaque de liaison au niveau du sauve servo, en faveur d’une fixation indépendante des biellettes de direction de part et d’autre du sauve servo principal et du renvoi.

Chez Kyosho, les aficionados du MP777 SP2 resteront sur leur fin quant à la venue de pièces inédites éditées par le fabricant Nippon. En revanche, l’optionneur Italien de Pavie, Fioroni, s’est penché sur le cas du SP2 et lui dédie un arsenal impressionnant de supports et autres platines ayant pour vocation de booster le niveau des performances. A l’arrière, l’anti-cabrage pourra être propulsé à trois degrés d’angle et plus pour filtrer les ondulations du terrain. De même, l’usure normalement détectée aux alentours des axes qui supportent la triangulation inférieure pourra être amoindrie par le truchement d’une nouvelle cale de pincement associant des vis BTR sans têtes destinées au blocage pur et simple des axes concernés. Au chapitre des modifications d’ordre plus personnel, nous verrons apparaître une nouvelle tendance qui semble vouloir se dessiner à bord des SP2 comme celui emmené par Edouard Hugon, l’une des jeunes valeurs montantes du TT Français. Celle-ci consiste à opter pour un montage inversé des triangles de la partie basse sur le train arrière. Grâce à cette variante de l’épure de géométrie d’origine, les fusées se retrouvent ainsi positionnées plus bas via leurs étriers, faisant carrosser les roues de manière plus progressive et évitant ainsi le fameux effet de décrochage lorsque l’on soulage les gaz en courbe.

Chez X-Ray, la mécanique de l’XB8 comporte à l’unisson les quelques nouveautés mécaniques qui sont regroupées au sein du kit baptisé "TQ ", disponible au sein d’une nouvelle auto ou d’un kit séparé à adapter sur l’XB8 de base. Il s’agit de cales d’anti-cabrage et d’anti-plongée aux angles plus conséquents, qui s’accompagnent d’axes de triangles inférieurs allongés permettant de faire avancer les bras inférieurs pour gagner en motricité. On recense encore un nouveau support arrière de suspension déjà utilisé depuis quelques temps, qui modifie les inclinaisons et les attaches des tirants supérieurs pour donner d’avantage de carrossage négatif à l’enfoncement. Des porte fusées en aluminium viennent s’inviter sur le train avant de la voiture de Yannick Aigoin. Ils sont complétés par des rondelles anti-déchapage au niveau des biellettes de direction. Au titre des réglages, des ressorts bleus de dureté medium ont pu être remarqués à l’avant pour contrer les nombreuses ondulations du circuit. De même, la motorisation de la voiture victorieuse du jour mettait à l’écart le RB C5 pour un S7 World 3X permettant à priori de pouvoir encore mieux tirer parti des qualités dynamiques des trains roulants. On relèvera sinon chez RB la présence des nouveaux servos haut de gamme digitaux Ko Propo, qui se flattent de caractéristiques particulièrement élogieuses en terme de couple (près de 13 kilos) et de vitesse , ainsi que du fameux récepteur KR 302 F qui marie un look dernier cri en carbone, des dimensions peu encombrantes et une portée plus important que la moyenne, avec en prime des broches à contact or pour recevoir les connéctiques des servos.

Yannick Aigoin

Grâce à cette troisième victoire consécutive de l’année, on ne voit plus à ce stade, qui pourrait être en mesure de venir inquiéter Yannick Aigoin dans sa quête d’un nouveau titre à son palmarès.

Xray XB8 TQ

Victoire absolue pour l’Xray XB8 TQ de Yannick Aigoin qui signe ici un nouveau doublé pole et victoire. La porte ouverte pour le titre national dès le mois prochain, qui sait ?

Xray XB8 TQ

Yannick Aigoin fait appel à des portes- fusée usinés en aluminium à l’avant de son XB8 TQ. Ces derniers figurent au catalogue des options du fabricant X-Ray.

Xray XB8 TQ

L’auto victorieuse de Yannick Aigoin comportait un moteur RB S7 World 3X, et non plus la version C5. Plus de souplesse au programme, bien que le C5 soit également un moteur très souple, pour pouvoir encore mieux tirer parti du châssis.

Xray XB8 TQ

Les ressorts bleus de dureté medium ont été remarqués sur le train avant de la voiture de Yannick. Il est vrai que la piste de Reding comportait pas mal de sauts et même une rampe de Woops.

RB Products

Pour appréhender l’arrivée prochaine de l’été, la gamme RB Products sportwear s’enrichit de ce bermuda des plus classieux pour pratiquer votre loisir favori en" gentleman driver" !

RB Products

Voici dans le détail les composantes de la version BB du moteur RB C5 utilisé par les Top pilotes de la catégorie TT. Remarquez la cassure de l’angle de la lumière latérale qui s’exécute sur la totalité de celle-ci et non dans l’angle comme c’est généralement le cas, ainsi que les Boosters présents à proximité de la lumière d’échappement.

Ko Propo

Petit retour sur les servos utilisés par les Pros. Chez KO les fameux boîtiers se référant de la technologie PDS, restent couramment employés par l’élite comme Yannick Aigoin. Deux modèles adoptant les références 2365 ICS et 2366 ICS sont disponibles. L’un possède un peu plus de couple, et l’autre est un poil plus véloce, avec des performances de premier ordre.

Ko Propo

Les servos Ko Propo ICS adoptent en série un boîtier équipé d’un radiateur de refroidissement.

Ko Propo

L’importateur RB distribue ce petit récepteur Ko Propo, qui outre son esthétique flatteuse tout de carbone vêtu et son gabarit peu encombrant, comporte surtout une très bonne portée et des broches de réception à contact or : le must !

Chez T2M, on continue de peaufiner le châssis phare représenté par le Pirate RS3. Une nouveauté de taille débarque pour cette auto avec deux modèles de différentiels Torsen qui nous seront présentés par l’importateur T2M. Ils s’adressent en priorité aux essieux avant et arrière et font brillent par leur conception robuste qui fait appel à des corps en aluminium. Ils sont livrés avec des noix allégées du même type que celles que l’on trouve déjà à bord de l’X1 CR Pro, puis avec des roulements étanches et enfin un pignon conique adapté. Sur l’X1 CR Pro justement, l’auto de Jérôme Sartel comporte des cardans allégés, mais cependant en acier, puis la dernière barre de save servo en aluminium CNC de 5 millimètres d’épaisseur et sur roulements à billes.

X1 CR Pro

L’X1 CR Pro de Jérôme Sartel devait normalement prétendre à disputer la finale, sans un départ loupé au cours de sa demi finale. Il signe quand même le neuvième temps des qualifications.

X1 CR Pro

L’X1 CR Pro de Jérôme Sartel comportait une nouvelle plaque de liaison du sauve servo et du renvoi en aluminium CNC de 5 millimètres, et montée sur roulements à billes au niveau des points d’articulation.

X1 CR Pro

L’ X1 CR Pro étoffe sa gamme de ressorts pour peaufiner sa suspension grâce à l’apparition de modèles de duretés complémentaires de couleur rouge (souples) et jaunes (medium).

X1 CR Pro

T2M nous a présenté ces deux nouveaux différentiels de type Torsen disponibles pour le Pirate RS3, à l’avant et à l’arrière. A leur avantage, un corps en aluminium et des noix allégées, ainsi que des roulements étanches livrés en leur compagnie en série.

X1 CR Pro

Nouveaux cardans allégés destinés à l’X1 CR Pro. Le matériau acier a été conservé. En revanche, on perçoit quelques rabotages à proximité des boules d’articulation sur ces quatre exemplaires qui superposent les modèles standard et les versions light.

Enfin pour en terminer avec les 4x4, nous évoquerons les GS Storm CL-1 Pro sur lesquels on a pu voir apparaître des coupelles de verrouillage des ressorts d’amortisseurs en alu qui sont l’oeuvre de Fioroni.

Storm CL-1 Pro

La finale 4x4 marquera également le retour au premier plan du Storm CL-1 Pro de Nicolas Rodriguez, qui s’offre une troisième place sur le podium à l’arrivée des 45 minutes de course.

Storm CL-1 Pro

Des pilotes comme Nicolas Rodriguez étrennaient de nouvelles coupelles de ressort de suspension en aluminium, fabriquées par Fioroni sur le Storm CL-1 Pro.

Storm CL-1 Pro

La prise de jeu s’avère minimale sur les porte fusées du Storm CL-1 de chez GS. La raison tient au fait que cette auto est tout simplement pourvue des plus gros roulements à billes de toutes les voitures en lice en TT.

GS 21-R PBX

Le moteur GS 21-R PBX acquiert peu à peu ses lettres de noblesse en 4x4. Une catégorie dans laquelle il excelle depuis peu en se montrant à égal niveau avec les productions transalpines dominantes du moment, pour ne citer qu’elles.

GS 21-R PBX

Le nouvel ensemble chemise/piston du GS 21-R PBX comporte la totale ou presque en matière de préparation. Le piston est allége et dispose de trois segments, alors que la bielle de son côté est profilée. La chemise s’identifie à un véritable gruyère, avec des by-pass à la clé et des lumières affûtées en biseau : c’est du brutal qu’on vous dit !

GS 21-R PBX

Voici le détail du dernier vilebrequin qui équipe le nouveau moteur GS 21-R PBX. On remarquera le travail important qui a été effectué à l’entrée de l’admission, de façon à casser les angles obtus.

En marge des fabricants d’autos, il faudra souligner l’intense activité qui gravite également autour des équipementiers comme les motoristes. JP Racing en sera l’une des meilleures illustrations puisque Jean-Paul Calendreau propose dans la foulée aux T-Téistes deux nouveaux coudes paraboliques permettant d’influencer habillement le couple via le résonateur, ainsi qu’un astucieux prolongateur d’échappement que l’on vient placer à la sorti du carter moteur. Les pilotes pourront ainsi par ce biais bénéficier d’un apport de couple supplémentaire. Toujours chez ce motoriste Parisien, nous avons découvert une nouvelle formulation de son carburant éponyme "spécial TT "qui vient juste de débarquer dans les stands. Déjà utilisé depuis un certain temps par des pilotes comme Jérôme Sartel, cette mixture contient un taux de nitrométhane élevé de 33% pour un refroidissement optimum, ainsi que d’autre vertus anti-usure. On trouvera encore pour compléter les nouveautés une clé permettant un démontage hyper aisé des volants d’embrayage, puis des pièces options fabriquées dans des alliages haute résistance à l’attention des Mugen et autres Kyosho MP777.

JP Racing

Pour le tout terrain et des interventions au niveau de l’accord à l’échappement, JP Racing propose ces coudes cintrés qui s’adressent à ses échappements in line. Deux modèles court et long sont disponibles afin de trouver le compromis idéal.

JP Racing

La surpuissante gamme de moteurs JP Racing déjà largement représentée par le carter vedette "B5", comporte aussi une version huit transferts baptisée "B8" encore plus vivace dans les hauts régimes. Un carter qui comporte toutes les dernières innovations techniques du fabricant, en supplément du fameux traitement hard black apparent.

JP Racing

La gamme JP Racing comporte en annexe quelques supports et platines option remixées dans des alliages de qualité dont l’objectif avoué est d’augmenter la rigidité et le taux de fiabilité des autos. Ces pièces sont disponibles pour un large éventail de tout terrains actuels.

JP Racing

Encore un outil très pratique tout droit échappé de la gamme lancée par JP Racing : cette clé plate qui n’est en réalité qu’un extracteur de volant d’embrayage. Terminé les galères à l’occasion du démontage !

JP Racing

L’importateur JP Racing nous a également présenté ce prolongateur d’échappement que l’on vient placer à la sortie du carter moteur. Les pilotes pourront ainsi par ce biais bénéficier d’un apport de couple supplémentaire.

JP Racing

C’est officiel : la nouvelle formulation du carburant JP Racing "spécial TT" vient de débarquer dans les stands.

Déjà utilisé depuis un certain temps par des pilotes comme Jérôme Sartel, cette mixture contient un taux de nitrométhane élevé de 33% pour un refroidissement optimum, ainsi que d’autre vertus anti-usure.

Les qualifications:

En 4X2, comme on l’aurait deviné, on retrouve tous les habitués des places d’honneur aux avant postes dès la première manche qualificative. En tête du cortège, le Twist d’Eric De Castro sera le seul à pouvoir être en mesure de franchir la barre des huit tours bouclés en cinq minutes en 8 tours 5.39.27, en compagnie du Mad RM2 de Sébastien Philippot en 8 tours 5.46.83. Ces deux voitures devancent d’environ cinq secondes l’EB4 S3 de Stéphane Marion qui pointe en 7 tours 5.00.04, lui même poursuivi comme son ombre par le Storm de Yann Geffroy en 7 tours 5.00.99, puis le Mad RM2 de Kevin Olivier en 7 tours 5.04.41. A plus de quinze secondes du temps de la pôle provisoire, le Storm du Clermontois Stéphane Lavigne emmène quant à lui un second peloton en 7 tours 09.53. Dans la deuxième manche, l’infatigable Stéphane Marion comble le retard qui le séparait de la première place et parvient à améliorer le meilleur temps de référence avec un huit tours sous les 39 secondes. Soit globalement des chronos bien plus rapides pour tout les participants comme en attestera la présence de huit pilotes dans cet intervalle. Cela dit, il faut remarquer que le Mad de Kevin Olivier en a profité pour se rapprocher à la seconde place en compagnie de l’un de ses compagnons d’écurie qui n’est autre que Sébastien Philippot. A leur côté, Christophe Dupuis semble lui aussi avoir souscrit un abonnement à la quatrième place, et dans l’ensemble, les chronos s’améliorent grâce à la piste qui bénéficie au fur et à mesure d’un apport en humidité propice à l’adhérence. La troisième manche sera finalement la plus rapide, avec onze pilotes recensés à avoir accroché les huit tours. Christophe Dupuis établira le scratch en 8 tours 5.29.94. Dans ce dernier round, Kevin Olivier écarte le Parisien Eric De Castro de la deuxième place provisoire en 8 tours 5.30.20, alors que Stéphane Marion en 8 tours 5.31.94 devance le Mad d’Olivier Devise et le Storm de Stéphane Lavigne. On assiste par la même occasion au retour dans le top Ten, du très efficace traction emmené de main de maître par Sébastien Philippe. Au classement définitif, Olivier hérite donc de la première ligne devant les Twist de Christophe Dupuis et d’Eric De Castro puis l’EB4 S3 de Stéphane Marion. Sébastien Philippe suivra dans l’ordre avec à ses côtés Sébastien Philippot et Yann Geffroy.

En 4X4, l’XB8 TQ de Yannick Aigoin va mettre la main mise sur la première manche. Il contient néanmoins de peu les attaques de Renaud Savoya, qui semblent très virulentes en ce début de round. Les deux protagonistes signent respectivement des chronos qui portent les scores à battre en 9 tours 5.17.24 et 9 tours 18.25. Derrière la résistance s’organise autour du Storm CL-1 Pro de Sébastien Léonard en 9 tours 5.19.52, puis du Pirate RS3 de Jérôme Aigoin qui a apparemment très vite assimilé la piste. Le pilote Marseillais rentre un temps de 9 tours en 5.20.48. Dans son sillage, le champion du Monde Guillaume Vray réussit à tenir en respect pour quelques dixièmes seulement l’XB8 de Michel Farina, puis l’autre Storm de Nicolas Rodriguez et enfin l’X1 CR Pro du Nordiste Jérôme Sartel. Au second round, la suprématie de l’XB8 de Yannick Aigoin et du MBX5 de Renaud Savoya continue de s’exercer, avec toujours Sébastien Léonard qui possède les deux hommes dans sa ligne de mire. Parmi les occupants du Top Ten, signalons la belle pugnacité dont fait preuve le Pirate RS3 de Jérôme Aigoin ainsi que les réelles aptitudes à vouloir rivaliser avec les ténors de la discipline de Jérôme Ezazian qui signe ni plus ni moins que le sixième chrono de la séance ! A noter aussi la belle bagarre que se livrent Nicolas Reynaud et Michel Farina sur XB8 pour la septième position. Cette manche nous donnera enfin l’occasion de voir postuler au sein des demi finaliste directs les deux EB4 S3 conduits par Sébastien Mutel et Bastien Ferrato du team officiel MRC France. A ce stade des qualifs, la pôle position est encore loin d’être acquise et tout va maintenant se jouer dans l’ultime série. Non sans surprise, c’est Renaud Savoya qui décroche cette fois la timbale et signe le scratch absolu en 9 tours 5.13.17 face à l’XB8 TQ de Yannick Aigoin en 9 tours 5.13.41. Cela se joue donc sur le fil du rasoir ! Derrière, Guillaume Vray se rapproche lui aussi en 9 tours 5.16.49, et inflige carrément trois secondes pleines au Storm de Sébastien Léonard. Les autres poursuivants les plus prompts s’annoncent dans l’ordre en les personnes de Jérôme Aigoin et de Jérôme Ezazian. A l’addition des points, Yannick Aigoin enlève la pôle face à Renaud Savoya, alors que l’on retrouve finalement Guillaume Vray dans leur sillage. La surprise nous vient de Jérôme Ezazian, qui supplante Sébastien Léonard à la quatrième place. Jérôme Sartel avec l’X1 CR Pro, se sera pour sa part ressaisi in extremis pour s’immiscer dans le Top Ten, et Sébastien Mutel place le premier EB4 S3 de la liste à la dixième position tout juste.

Les finales:

En 4x2, on s’attend à une domination totale du pole man Kevin Olivier. Il est vrai que cela commence plutôt bien en ce qui le concerne puisqu’il s’empare du commandement dès le premier virage. Le jeune pilote emmène dans sa roue et dans le désordre le Mad d’Olivier Devise qui a bondit de la quatrième place, puis le Twist de Christophe Dupuis. Mais alors que tout semble vouloir se dérouler dans le meilleur des mondes, la malchance frappe rapidement les leaders, qui écopent en majorité de stop and go très pénalisant, des suites de comportements jugés pas assez en harmonie avec la réglementation fédérale, d’après les arbitres. Il n’en fallait pas d’avantage pour qu’Olivier Devise se retrouve au commandement de la course. Mais son répit sera également de courte durée dans la mesure où celui-ci commet deux fautes successives avant d’être victime d’un calage. Il doit donc repartir en queue de peloton pour faire tout son retard. Dans la foulée, Christophe Dupuis et Kevin Olivier ont resurgi en tête et se livrent à une sorte de chassé croisé permanent. Ils contiennent les avances de Yann Geffroy et de Stéphane Lavigne dont les deux Storm paraissent avoir fait le trou vis à vis de leurs adversaires. Peu de temps après, au fur et à mesure de la cadence infernale des ravitaillements, un arrêt prolongé affectera le Twist de François Nironi qui évoluait jusqu’à présent aux alentours de la sixième position. Stéphane Marion parvient justement à reprendre la sixième place à Sébastien Philippot en se montrant plus régulier. Mais l’homme à surveiller de près est incontestablement le pilote Savoyard Sébastien Philippe, dont le traction proto remonte à tour de bras sur Geffroy et Lavigne. A la mi course, Christophe Dupuis et Kevin Olivier pointent avec environ 10 secondes d’avance sur leurs rivaux, alors que Stéphane Marion tente de faire prendre l’ascendant à son EB4 S3 sur le Storm CL-1 de Yann Geffroy. La fin de course s’annonce palpitante car Dupuis et Olivier sont dans un mouchoir de poche, avec un écart de l’ordre de seulement deux ou trois secondes, et le traction de Seb Philippe vient se positionner en embuscade. Mais la controverse va naître alors, car le comptage connaît apparemment un petit souci et les organisateurs ont semble t-il été contraint de passer en mode manuel, certaines puces s’étant mises à défaillir. Alors que l’arrivée crédite Christophe Dupuis de la victoire, les réclamations se mettent à pleuvoir et donnent finalement raison au traction de Sébastien Philippe sur la première marche du podium, car un tour lui aurait été amputé depuis pratiquement le départ de la course. Bref, dans un climat de suspicion, Philippe est déclaré vainqueur face à Christophe Dupuis et Kevin Olivier.

En 4x4, la finale se déroule sur 45 minutes comme le mois dernier. A l’issue des demi finales, il faut préciser que Renaud Savoya a entre temps repris le numéro un sur la grille. Le match qui l’a opposé à l’XB8 de Yannick Aigoin durant les qualifs semble néanmoins vouloir se poursuivre puisque les deux hommes bondissent au commandement des opérations sans laisser la moindre miette à leurs adversaires. Ils possèdent environ un bon quart de tour d’avance sur le MBX5 de Guillaume Vray et le Storm CL-1 Pro de Nicolas Rodriguez, qui occupent également le cortège de tête. Yannick Aigoin sera le dernier à effectuer le premier ravitaillement. Un avantage qui va s’avérer décisif au final, puisqu’il est aussi le seul pilote à pouvoir rouler 9 minutes d’affilée. D’où un arrêt de moins sur la durée ! Le première pilote à devoir s’arrêter, mais de manière définitive cette fois, sera Jérôme Ezazian. Celui-ci est victime d’une casse peu anodine dans la mesure où la gâchette de sa radio vient de le lâcher ! Pendant ce temps, les explications ont commencées entre Michel Farina et Guillaume Vray qui se disputent la quatrième place provisoire, puis un peu plus loin entre Erwann Legros et Jérôme Couchon, que l’on situe pour l’instant aux alentours de la sixième position. L’EB4 de Bastien Ferrato est quant à lui aux prises avec le Kyosho SP2 de Julien Lattanzio en fond de grille. Petit à petit, Nicolas Rodriguez parvient néanmoins à se détacher de Michel Farina. Huit secondes séparent alors les deux hommes. Les débats redoublent d’intensité pour défendre la première position toujours occupée à cet instant par la voiture de Yannick Aigoin, car Savoya n’entend pas lâcher le morceau. A dix minutes de l’arrivée, Rodriguez fait maintenant le forcing pour tente de remonter sur le Mugen de Renaud Savoya, qui s’est néanmoins fait décramponné par l’XB8 du leader. Un tour sépare les deux hommes. Mais le terrain est quand même quelque peu dégradé et les difficultés subsistent pour aller chercher l’adversaire, et surtout parvenir à le doubler sans compromettre ses chances d’un podium ! L’avance accumulée par Renaud le place donc à l’abri d’éventuels contestataires qui tenteraient de lui barrer la route vers une deuxième place au demeurant fort méritée. Au coup de gong final, Yannick Aigoin triomphe quant à lui pour la troisième fois consécutive depuis le coup d’envoi de la saison. Savoya conforte sa deuxième place à ses côtés et Rodriguez vient combler le vide restant sur le podium.

Podium 4x2

Podium 4x2 :

Victoire de Sébastien Philippe devant Christophe Dupuis et Kevin Olivier.

Podium 4x4

Podium 4x4 :

Victoire de Yannick Aigoin (la troisième de la saison), devant Renaud Savoya et Nicolas Rodriguez.

1/8 Off Road French Championship
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Championnat de France A "Elite" - Reding - Catégorie 4x2:
Rang Pilote Châssis Moteur Sponsors
1 Sébastien Philippe Traction Proto JP Racing B5 Babby Toys, Titanium Cup
2 Emmanuel Dupuis Twist JCA Ninja JCA, Aubry Modélisme, RB, Wartelle modélisme, Medial Pro
3 Kevin Olivier Mad RM2 RB S7 World Mad racing, Universal Hobbies, Papa
4 Stéphane Lavigne Twist GS-21 Racing cars 63, Medial Pro, Climelec, Starter Modélisme
5 Yann Geffroy GS Storm CL-1 GS-21 Medial Pro, Hitec, Labema
6 Stéphane Marion Thunder Tiger EB4 S3 OS V-Spec Medial Pro, MRC, Meccamo, Sud ouest modélisme, Mad Racing
7 Sébastien Philippot Mad RM2 RB S7 World Mad racing, Abeille club
8 Olivier Devise Mad RM2 RB S7 World Mad Racing, RB, DLD Racing, Modelisme Passion Montélimar
9 David Marechal Twist RB S7 World N.C
10 François Nironi Twist Picco XT Aubry Modélisme, Team Hobby, Scars,Team Model Provins
 
Championnat de France A "Elite" - Reding - Catégorie 4x4:
Rang Pilote Châssis Moteur Sponsors
1 Yannick Aigoin Xray XB8 TQ RB S7 World 3X RB Products, GRP, Ko Propo, Hudy
2 Renaud Savoya Mugen MBX5 Prospec Ninja DJTS, Mugen, Avio et Tiger, Medial Pro, Pro Racing RC, Top Options
3 Nicolas Rodriguez GS Storm CL-1 Pro JP Racing B5 Winners modélisme, Medial Pro, GS, Fioroni, GRP, JP Racing, Meccamo, SV Paint
4 Michel Farina Xray XB8 TQ RB C5 BB Farina Modélisme, RB, GRP, X-Ray, Avio et Tiger
5 Guillaume Vray Mugen MBX5 Prospec RB C5 BB DJTS, Mugen, RB, GRP, Fioroni, Universal Hobbies, GVP, Avio et Tiger, Akka technologie
6 Jérôme Couchon Mugen MBX5 Prospec RB DJTS, RB Products, Meccamo, Panther, Winners modélisme, Mid, Top Options
7 Erwan Legros Xray XB8 TQ Mega ZX 21 X-Ray, RB Products, Winners Modélisme, GRP
8 Bastien Ferrato Thunder Tiger EB4 S3 Novarossi 21 Plus MRC, Thunder Tiger, Winners, DLD Racing, Ultimate
9 Julein Lattanzio Kyosho MP777 SP2 JP Racing B5 FDL, Kyosho, JP Racing, Ultimate Racing, RB
10 Jérôme Ezazian Mugen MBX5 Prospec RB S7 World 3X DJTS, RB, Meccamo, Papa, Kalaris Connexion


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