1/8 Off Road Buggy European Championship

Championnat d’Europe TT 1/8 "A" à Ripoll

(reportage et photos: Christophe Plancherel / Copyrights © rcinfos - adaptaweb)

Note: toutes les photos peuvent être agrandies par un simple clic.

Une étape touristique attendait tous les pilotes sélectionnés pour le championnat d’Europe tout terrain. Celui-ci avait planté son campement de base à une heure de route de la côte sud de Barcelone. La piste de Ripoll a couronné le Français Yannick Aigoin après une finale entièrement dominée par celui-ci.

J’étais sur la route...

Toute la sainte journée et depuis 6 heures, quand soudain le premier avatar Espagnol va se poser sous mes yeux et ceux de mes compatriotes également du voyage. A la sortie de la ville d’ Olot (souvenir) deux choix se présentent pour se rendre à Ripoll. L’un indique un passage sous un tunnel (manque de chance, je suis du genre claustrophobe !). L’autre indique une route qui a l’air plus directe. On valide donc le choix numéro 2. On regrettera quelques kilomètres plus tard d’avoir tiré le mauvais numéro ! Le chemin qui paraissait le plus direct est une route étroite qui ressemble à celle d’une longue spéciale d’une manche de Rallye. Ca tourne comme dans une centrifugeuse pendant au moins 25 kilomètres et on y va à l’aveuglette, car il n’y a plus aucun panneau d’indication. Ou plutôt si, seulement une fois arrivé à quelques mètres du panneau d’entrée dans la ville. Compensation tout de même, celle d’arriver par le meilleur côté pour tomber sur la piste, d’après les dires des Espagnols. On en aura effectivement la confirmation quelques minutes plus tard en tombant nez à nez avec le beau circuit bordé par les montagnes.

Les conditions de course:

La course se déroule avec 16 nationalités en jeu. La nationalité Espagnole est la plus fortement représentée avec 38 pilotes. Les Anglais sont ensuite au nombre de 20 suivis à égalité avec les Français et les Italiens au nombre de 18 pilotes. Nous avons très bien été reçus par les membres du club, qui nous ont offert du sérieux à l’organisation, et qui ont su faire face à des conditions météo variées. La pluie n’aura pas épargné les derniers jours de la course, puisqu’elle a transformé progressivement la piste en bac à gadoue. La piste était quand même agréable à rouler les premiers jours. Elle donnait pas mal de poussière dans les périodes d’essais, mais n’était pas très rapide malgré sa longueur. Il y avait peu de place pour réaliser des dépassements, ce qui est peut être le point le plus embarrassant pour les coureurs.

Circuit de Ripoll

Le circuit comportait un nombre limité de trous, mais pas mal de courbes

Circuit de Ripoll

Le podium et sa zone de ravitaillement à hauteur des mécaniciens

Les teams, les pilotes, leurs voitures:

Les plus grands noms de la catégorie étaient rassemblés sur cette course. On citera bien sûr tous les anciens champions d’Europe avec l’Italien Davide Tortorici qui est le champion sortant, Alex Laffranchi, l’Allemand Daniel Reckward, le Portugais Miguel Mathias qui est déjà champion d’Europe en 2003, et les Espagnols Daniel Vega Frias et Raul Peris Eugenio. Notre team Suisse venu en force se composait de dix sélectionnés, avec Philippe Lachat, Didier Perrin, Jérémy Pittet, Patrick Hess, Yaël Zueflüh, Marco Stettler, Alessandro Rigamonti, Robin Frischkopf, Dominique Tschanz et Christophe Plancherel.

Les voitures qui sont utilisées sont en grande partie assez proche de la commercialisation, et il n’y a pas de nouveautés particulières qui roulent sur le circuit, sauf en ce qui concerne le Piktor qui a déjà effectué quelques tests en privé. Philippe Lachat a amené l’auto pour obtenir en quelque sorte la validation des solutions retenues au niveau mécanique. Le Piktor était donc pour l’instant pas encore tout à fait achevé, avec des supports d’amortisseurs et des coquilles de triangles en aluminium inspirées façon piste, donnant des positions très couchées. Tous ces éléments devraient changer sur la version définitive, et revenir à du plastique, moins pesant.

L’effectif des voitures était composé d’un nombre maximum de MP777, tous équipés sous la version SP2 avec le châssis et les masses reculées, et de Mugen MBX5 sans gros changements à part les options installées suivant les nationalités. Ces voitures ont des amortisseurs différents plus longs qui viennent de sortir. Les corps ont pris un centimètre au passage. Pour les ressorts, on trouve de tout avec des pilotes qui préfèrent passer avec des modèles gris anthracite classiques, et ceux qui préfèrent les modèles à spires dilatées, qui ont un fonctionnement plus souple. Les pilotes Italiens comme Fabio Boero utilisent des amortisseurs encore différents qui sont fabriqués chez Fioroni. Ils ont une ligne plus fluide et des ressorts orange de taille normale. On a pu repérer un châssis spécial plus léger sur l’auto de Daniel Vega Frias, qui sort de chez Fioroni. Pleins d’autres pièces sont disponibles pour le tuning du MBX5. Elles sont fabriquées en Allemagne par M-Mod, et se composent de plaques d’amortisseurs extra larges et d’un support moteur aux solutions plus mécaniques pour faciliter le démontage du moteur depuis le châssis. La pièce détachée comporte aussi de la bavette en carbone qui protège les bas de caisse, et un embrayage en deux parties qui laisse le volant d’origine prisonnier de la sortie du vilebrequin et ajoute un second plateau avec les masselottes.

Mugen MBX5

Le MBX5 de Daniel Vega reste toujours un favori sur cette épreuve. Un mauvais départ et des erreurs à répétition sont à l’origine de sa contre performance en demie.

Mugen MBX5

Fini la collaboration entre Novarossi et Daniel Véga, puisque l’Espagnol roule maintenant pour GRP avec un moteur Ninja.

Mugen MBX5

D.Vega n’employait pas le châssis d’origine, mais celui de la marque Italienne Fioroni qui est plus léger.

Mugen MBX5

D.Vega a laissé les anciens ressorts gris sur son MBX5.

Didier Perrin

Didier Perrin aura tenté l’impossible pour porter au plus haut l’étendard Suisse. Il se classe 41e en 1/8e

Mugen MBX5

Le MBX5 de D. Perrin

Mugen MBX5

Le MBX5 de Didier Perrin comporte pas mal de pièces refaites en titane.

Les Kyosho MP777 ajoutent encore une touche à leur savoir faire et nous on fait découvrir un nouveau mélange du nylon qui compose leurs triangles. Celui-ci est plus dur. Le renvoi de direction a été retouché et met en place un ressort qui se déforme moins, et de supports tubulaires indéformables en acier. Il y a aussi Daniel Reckward qui a changé pas mal de pièces d’origine pour du tuning à la Fioroni composé de copies en aluminium avec des allègements et des fusées avec du pincement à l’arrière qui vont donner un plus en stabilité à l’auto.

Kyosho MP777 SP2

Kyosho MP777 SP2 de Miguel Mathias après la course. La deuxième place.

Kyosho MP777 SP2

Le MP777 SP2 de Daniel Reckward.

Kyosho MP777 SP2

Avec son Kyosho, Daniel Reckward a donné du fil à retordre à la concurrence pendant les manches de sélection. Il se loge à la 6e place du classement avant la finale

Kyosho MP777 SP2

Les renforts de cellule en aluminium seront utilisés par les pilotes des MP777 SP2

Kyosho MP777 SP2

Le même renfort, sous un autre angle.

Kyosho MP777 SP2

D.Reckward utilise ces fusées Fioroni en aluminium qui augmentent de 0,5 degrés le pincement out board à l’arrière

Outils Kyosho

Quand on s’appelle Daniel Reckward, même les tournevis sont à votre propre nom. Cela s’appelle la grande classe !

Yuishi Kanaï

Toujours aussi sympathique Monsieur Kanaï !

Les Crono ont de leur côté pas mal bossé pour faire progresser l’auto. Le RS de Davide Tortorici constitue la voiture laboratoire du team. Elle se compose de ressorts d’amortisseurs plus gros et de trois différentiels BBF. Tous les pas inversés ont été refaits façon titane, et le réservoir d’origine a été remplacé par celui du MP777. Le châssis laisse aussi deviner des parties fraisées.

Davide Tortorici

Davide Tortorici place son Crono en demi finale pour le team Radiosistemi Italie.

GRP Falcon B1

Moteur GRP Falcon B1 sur le Crono de D.Tortorici.

Crono RS 03

Les deux servos sont montés couchés sur la voiture de D.Tortorici. Les contours sont bordés par des protections en carbone fabriquées par lui même.

Les voitures qui ont rappliqué en force sur cet Euro sont les Hyper 8 HoBao. Elles feront partie du listing de tête dès les premières manches de sélection chronométrées. Les voitures qui montrent l’exemple sont celles du Finlandais Joseph Quagraine et du Français Jérôme Aigoin, sans oublier celle de l’Espagnol Robert Batlle Sanchez. Elles comportent des plaques amortisseur beaucoup plus épaisses de six millimètres en largeur et des rangées d’ancrages plus hautes qui font prendre plus de débattement. Robert Battle Sanchez pilotait avec des nouveaux écrous de roues qui sont filetés à l’envers. En toute logique, les écrous se maintiennent vissés en roulant quand les roues tournent. Les châssis ne sont pas tous d’origine, comme sur les Mugen. La différence ne se fait pas au niveau de l’allègement, mais de la longueur de la plaque, qui est rallongée en fonction des pilotes.

HoBao Hyper 8

L’Hyper 8 de Robert Battle Sanchez fut l’une des voitures les plus rapides au cours des qualifications.

HoBao Hyper 8

L’HoBao Hyper 8 Espagnol embarquait des plaques de suspension plus épaisses et donnant plus de débattement aux triangles.

HoBao Hyper 8

L'HoBao Hyper 8 du Français Jérôme Aigoin. Il sera trahit par une panne d’essence dans sa demi finale

HoBao Hyper 8

Préparation exemplaire de l'Hyper 8 de Jérôme Aigoin.

Les tables des stands sont remplies d’un nombre grandissant de châssis Xray. C’est sans doute l’effet Français Yannick Aigoin qui se fait ressentir depuis qu’il remporte presque toutes les courses françaises avec cette auto. Je n’ai pas remarqué de nouveautés sur cette auto.

Yannick Aigoin

Yannick Aigoin et son assistance mécanique en train de régler son moteur avant le départ de la finale

Xray XB8TQ

Difficile de penser qu’il existe une auto plus rapide que l’XB8 du Français Yannick Aigoin, qui remporte le titre Européen 2006. C’est l’auto de la pole et de la victoire.

Xray XB8TQ

Le XB8 de Yannick Aigoin, auto de la pôle et de la victoire.

RB C6 BB

Le C6 BB sera adopté à l’unanimité par tous les pilotes du team RB.

Patrick Hess

L’équipe Suisse comptait sur place avec Patrick Hess. Il connaîtra pas mal de défaillances et se classe à la 80e place.

Xray XB8TQ

Patrick Hess disposait sur son XB8 d'une décoration spécialement faite pour cet euro par le peintre Français Dayd’s Painting

Falcon B1 GRP

Patrick Hess a renoncé à ses moteurs Novarossi pour un Falcon B1 GRP.

La traversée des stands nous fera tomber en face de voitures plus rares comme le HotBodies Lightning de Justin Mackey qui roule sous la bannière Anglaise. Elle possède des cardans Mip sur toute sa transmission et des supports de Caster angle qui forcent l’inclinaison des triangles.

Chez GS, rien de spécial à signaler. Il est vrai qu'avec l'annonce du retrait de GS Europe au profit de ses distributeurs nationaux qui dorénavant passent directement par la maison mère à Taïwan, l'attention de l'ex staff technique (Claude et Philippe Lachat) s'est tourné vers le Piktor, laissant la marque Taïwanaise se débrouiller toute seule. Il y avait malgré tout quelques Storm CL-1 en piste, avec de bons résultats, à l'image de celui du Français Nicolas Rodriguez qui accède à la finale avec brio.

GS Storm CL1

Le GS Storm CL1 du Français Nicolas Rodriguez arrivera à passer le cap des demies finales pour se retrouver douzième à la fin de la course

Les Hong Nor X1CR font le bonheur des pilotes Portugais et de quelques Français. C’est une voiture encore peu répandue sur tout le territoire et qui se montre bien équipée.

Hong Nor X1CR

Ce Hong Nor X1CR disposait de pièces Fioroni comme une platine radio en aluminium

Hong Nor X1CR

Le Hong Nor X1CR du Portugais Luis Rodrigo se classe 36e en quart de finale

On verra aussi rouler quelques Thunder Tiger TTR et quelques voitures de la marque Sidorf qui sont avec les pilotes Espagnols. Elles ressemblent de près à l’ancien Bergonzoni, mais avec des nouvelles pièces en plus développées par l’ancien distributeur du Bergonzoni R1 en Espagne.

Pneus:

L'ensemble des fabricants de pneus était présent à Ripoll, pour présenter leurs dernières nouveautés.

Medial Pro Adhéris 2

L’Adhéris 2 donnera de très bons résultats. Des pilotes comme D.Reckward et Daniel Vega en feront un bon usage pendant les manches de sélection.

GRP Atomic 2

Nouvel Atomic 2 chez GRP. Les lamelles ont été remplacées par des crampons carrés.

GRP tyres

Un nouveau pneu à losange sera testé chez GRP. Malheureusement pas encore dispo dans le commerce.

Panther Tyres

Panther Tyres a donné naissance à deux nouveaux pneus. Le Gator et le Switch 2, qui sont prévus pour le sec et la poussière, et la pluie.

Les qualifs:

Le meilleur temps est effectué par le Français Yannick Aigoin dans la première manche de sélection. L’Allemand Daniel Reckward se glisse dans ses roues en seconde position, suivi par les Espagnol Daniel Vega Frias et Marc Ibars Pola. Le cinquième temps est réalisé par le Français Renaud Savoya. Ces cinq pilotes se situent tous très près en temps. Donc cela se joue à rien ou presque rien. Le pilote suivant est Adrien Bertin. Il figure en sixième position devant l’Espagnol Borja Hernandez Cordoba et le Français Jérôme Aigoin. L’Anglais David Crompton et l’Espagnol Robert Battle Sanchez se partagent la neuvième et la dixième place.

Il y aura en tout seize qualifiés qui vont obtenir la sélection dans les deux demi finales. A l’issue de cette première manche, le suisse Philippe Lachat, fait partie de ceux-là. Il y a aussi l’Italien Fabio Boero et l’Espagnol Ricardo Gomez Malagon, avec aussi le Français Jérôme Sartel, l’Italien Alex Laffranchi et le Finlandais Joseph Quagraine.

Dans la deuxième manche, Yannick Aigoin capture encore un coup le meilleur temps. Le classement donne Daniel Vega Frias en deuxième position, puis Daniel Reckward en troisième position, et Borja Hernandez Cordoba en quatrième position. Marc Ibars Pola recule d’une place et se retrouve à la cinquième place, et Robert Battle Sanchez remonte de la dixième place à la sixième place. Jérôme Sartel passe aussi de la quatorzième position à la septième position, et David Crompton de la neuvième à la septième position. C’est Davide Tortorici et Guillaume Vray qui sont les auteurs des plus belles remontées. Ils passent de la dix huitième position à la neuvième, et de la vingt quatrième place à la douzième. Le Portugais Miguel Mathias fait encore mieux en passant de la trente troisième position à la seizième place.

Dans la troisième manche, Robert Battle Sanchez se place devant tout le monde, y compris devant Yannick Aigoin. L’XB8 du Français conserve quand même sa première place devant Daniel Vega Frias et Robert Battle Sanchez, qui grignote des secondes pour se rapprocher encore un peu plus du meilleur temps. Borja Hernandez Cordoba se situe en quatrième position, avec Jérôme Aigoin en cinquième position et Davide Tortorici à la place suivante. Les remontées se font au niveau de Miguel Mathias, qui passe de la seizième place à la dixième. Il y a aussi Raul Peris Eugenio qui passe de la quinzième place à la douzième, et Renaud Savoya qui se retrouve seizième, alors qu’il était dix neuvième. Le team Suisse tient une place en demi finale grâce à Philippe Lachat qui est pour l’instant onzième, et qui voit remonter Didier Perrin en trente troisième position juste derrière pour essayer de former un duo de choc.

Dans la quatrième manche, Borja Hernandez Cordoba signe le meilleur temps devant Yannick Aigoin. Celui-ci n’est pas loin et figure à la deuxième place devant Robert Battle Sanchez et Davide Tortorici. Il y aussi Jérôme Aigoin en cinquième position qui peut encore saisir la pole position avant la fin de ces sélections, comme les quatre autres pilotes que je viens de citer. Nicolas Rodriguez et Linus Thern font le forcing pour revenir dans le peloton de tête. Ils obtiennent la septième et la onzième place. L’Anglais John Hazlewood et l’Italien Samuel Lenzi sont limite demie, en quinzième et seizième position.

Juste avant la dernière manche, Yannick Aigoin possède toujours l’avantage devant Davide Tortorici et Borja Hernandez Cordoba. Dans la dernière demie journée de course, le Français Jérôme Aigoin obtient le meilleur temps et en profite pour reprendre une parcelle de terrain sur Davide Tortorici et sur Borja Hernandez Cordoba. Le verdict tombe quand même au profit de Yannick Aigoin, qui prend la pole position. Le listing des demies est le suivant : Jérôme Aigoin avec le deuxième temps, puis Robert Battle Sanchez avec le troisième. Suit, Davide Tortorici, Borja Hernandez Cordoba, Daniel Reckward, Nicolas Rodriguez, Daniel Vega Frias, Marc Ibars Pola, Miguel Mathias, Guillaume Vray, David Crompton, Philippe Lachat, Raul Peris Eugenio, Joseph Quagraine et Jérôme Sartel.

Le team Suisse dans les remontées:

L’organisation de course va donner une chance à tous les pilotes en débutant les courses depuis les 1024e de finale. On trouve un pilote Suisse dans le premier 1024 A, qui est Dominique Tschanz, et qui termine à la huitième place. Dans le deuxième 1024 B, on trouve deux pilotes Suisses représentés par Marco Stettler et Christophe Plancherel. Le premier doit abandonner au bout de trois minutes de course. Le second est plus chanceux et remporte la manche devant l’Anglais Steve Johnson. Dans les 512e, la deuxième remontée comporte deux pilotes Suisses également avec Allessandro Rigamo et Christophe Plancherel. Ils échouent cette fois ci tous les deux, pour trois fois rien en ce qui me concerne. Dans le premier 256 A, la Suisse pourra compter sur Robin Frischkopf. Il se place deuxième et remonte en 128e. Dans le second 256e B, c’est la ballade de routine pour Yael Zurfluh qui remonte en troisième position. Dans le 128e A, Robin Frischkopf stoppe en cours de route et termine à la dixième place. Mais Yaël Zurfluh entame une deuxième remontée jusqu’au 1/64e, puisqu’il termine en quatrième position. Il va réussir à remonter encore une fois pour accéder au 32e. Mais là, tout s’arrête pour lui hélas. La course tourne court aussi pour Patrick Hess, qui doit stopper dans son 1/32e. Dans l’un des deux 1/16e, Jérémy Pittet va remonter en 1/8e. Ensuite, en 1/8e, on a Didier Perrin et Jérémy Pittet en concurrence. Le premier termine sa course ici, mais Jérémy arrive encore à remonter jusqu’en 1/4. Il devra rester sur cette position où il termine à la onzième place. Il ne reste plus que Philippe Lachat, qui décolle un pneu arrière dans sa demie A, quand il était dans les trois premiers du classement à la moitié de la course.

La finale des plus de 40 ans:

Contrairement aux autres années, il y a aura deux finales qui vont se dérouler sur la dernière journée de cet euro. Celle que l’on connaît normalement et qui rassemble les douze sélectionnés des demies pour sacrer le champion d’Europe, puis une autre qui sera organisée pour servir de transition pendant le temps alloué aux pilotes de la finale classique pour préparer leurs voitures. C’est la finale des pilotes de plus de 40 ans. Les pilotes qui vont y participer seront recrutés parmi les pilotes déjà inscrits et qui ont déjà courus. Chaque team manager présent sur place aura été invité par le club de Ripoll pour obtenir une liste d’inscrits de plus de 40 ans voulant rouler pendant 30 minutes avant la finale officielle. Douze engagés se présenteront au départ. A l’arrivée, c’est l’Anglais Justin Mackey qui remporte la victoire. Un podium spécial lui rendra honneur pour sa performance.

Les demi finales:

Dans la 1/2 B : Davide Tortorici se fait recaler à cause d’un problème dans sa transmission. Il ne fait qu’un ravitaillement et doit abandonner. Jérôme Aigoin fait presque toute la course dans les premiers du classement et encaisse un sort à peu près identique en tombant en panne d’essence. C’est l’anglais David Crompton qui va dominer presque toute la course, en se partageant la première place avec Miguel Mathias à l’arrivée. Daniel Vega Frias était bien parti. Mais sa voiture chargée par la gadoue va le handicaper. C’est le Suédois Linus Thern qui va reprendre sa troisième position devant Raul Peris Eugenio et le Français Jérôme Sartel. La dernière place est pour Daniel Reckward.

Dans la 1/2 A : Marc Ibars Pola et Joseph Quagraine vont s’arrêter les premiers. Ils connaissent tous les deux des problèmes avec leur transmission, comme Adrien Bertin. C’est Robert Battle Sanchez qui s’installe en tête et qui va gérer sa course comme un pro avec le Français Yannick Aigoin dans ses roues. Ils font la course ensembles, poursuivis par Philippe Lachat. Celui-ci est malchanceux et décolle ses pneus. Il ne pourra plus rouler au même rythme et perd du terrain à chaque tour. Les deux voitures de tête prennent un bon chemin d’avance sur Borja Hernandez Cordoba et Alex Laffranchi. Ils vont être rejoint par les Français Nicolas Rodriguez et Renaud Savoya.

La Finale:

Les douze pilotes n’ont vraiment pas de chance, car il pleut à flot sur le circuit depuis plus d’une heure, alors que les voitures rejoignent maintenant une à une l’arbitre et son drapeau du départ après leur tour de formation. L’Anglais David Crompton a repris la première place. Il échoue complètement au moment du départ, et c’est le Portugais Miguel Mathias qui va prendre l’avantage en premier avec en enfilade la voiture de Yannick Aigoin et celle de Raul Peris Eugenio lancée à sa poursuite. Yannick Aigoin attaque le MP777 après le triple saut et passe en première position en un rien de temps. Son XB8 n’a pas l’air d’être handicapé par l’inondation qui frappe le circuit, ni par la terre qui s’agglutine à vitesse grand V dans la suspension. Il fonctionne à un rythme de qualifs et écarte les gêneurs comme Robert Battle Sanchez et Borja Hernandez Cordoba, qui sont déjà sur ses traces. Personne ne fait les pleins à neuf minutes d’après les témoignages que l’on peut recueillir péniblement en jouant des coudes. Car tous les écrans de contrôles sont squattés par les pilotes et leurs accompagnateurs, et il est bien difficile dans ces conditions de pouvoir suivre la course en profondeur. Comme si cela ne suffisait pas, les micros extérieurs sont en manque d’efficacité et les voitures sont déjà minables pour pouvoir être identifiées correctement.

Yannick Aigoin accumule quand même assez rapidement trois-quatre virages de confort sur Raul Peris Eugenio et Robert Battle Sanchez. Miguel Mathias a un peu lâché prise sur un passage sur le toit qui lui a coûté 8 secondes le temps que le ramasseur fasse son boulot. Mais le Portugais n’est pas loin et n’est pas non plus du genre inoffensif. Il reprend même du terrain perdu sur Raul Peris Eugenio. C’est la guerre des nerfs qui se joue dans cet épisode. Robert Battle Sanchez va ensuite attaquer à nouveau Raul Peris Eugenio et reprendre la deuxième position. L’écart qui le sépare de Yannick Aigoin s’est stabilisé, mais Miguel Mathias force son rythme pour remonter sur Robert Battle Sanchez. Il y a des voitures qui sont quand même un peu à la traîne. Nicolas Rodriguez et Daniel Reckward sont les pilotes attardés qui se débattent avec des châssis qui traînent presque par terre, car la gadoue a envahi leur châssis et leur suspension.

Impossible d’avancer à un rythme normal dans ces conditions. C’est en milieu de groupe que les choses bougent le plus. La faute au Suédois Linus Thern qui arrive maintenant au niveau de la cinquième place, et dont l’auto s’est fait rattraper par celle du Français Renaud Savoya. Les deux pilotes font du slalom sous la surveillance de David Crompton qui est tout près lui aussi, et à qui il aura fallu quand même plus de la moitié de la course pour remonter de son départ loupé. Il faut dire qu’entre temps, l’Anglais aura aussi connu des ennuis avec ses amortisseurs. L’arrivée se fait de plus en plus proche. Juste encore deux ravitaillements à attendre pendant lesquels tout peut encore basculer.

Au pointage, c’est l’XB8 du Français Yannick Aigoin qui est toujours en tête, avec une avance qui s’est accumulée à plus d’un demi tour du circuit. En deuxième position, c’est Robert Battle Sanchez qui a bien du mal à garder son cap, car son auto n’est plus aussi à l’aise qu’en début de course (toujours la gadoue). Miguel Mathias s’apprête maintenant à grignoter le Pirate Espagnol. L’opération va lui être facilitée au moment où le moteur de Battle se coupe net. Les places vont alors changer très vite de mains. On voit Mathias qui prend la deuxième position, et Savoya qui apparaît maintenant en troisième position sur les écrans de contrôle. Robert Battle Sanchez est reparti, mais son arrêt lui a fait perdre quatre places au passage. Il est seulement sixième. Plus d’un tour d’écart distance l’XB8 de Yannick Aigoin et le MP777 de Miguel Mathias. C’est la victoire qui a l’air assurée pour le Français d’ici quelques minutes ! Robert Battle Sanchez pousse sa voiture au maximum pour refaire le retard, mais il est à deux tours bon poids du podium. C’est mission impossible. Le tièrcé d’arrivée se fait dans l’ordre avec Yannick Aigoin largement en tête, puis Miguel Mathias et le second Français Renaud Savoya.

Podium Euro Ripoll

Podium final:

Renaud Savoya (3ème), Yannick Aigoin (1er) et Miguel Mathias (2ème).

Yannick Aigoin

Yannick Aigoin: On dit de lui qu’il est le Schumacher de l’off road thermique.

Podium Euro 40+

Le Podium de la finale des plus de 40 ans.

1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
Alex Laffranchi
Raul Peris Eugenio
Miguel Mathias
Linus Thern
Raul Peris Eugenio
David Crompton
Robert Battle Sanchez
Jerome Sartel
Daniel Reckward
Yannick Aigoin
Alex Laffranchi
Borja Hernandez Cordoba
Nicolas Rodriguez
Renaud Savoya
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
Horacio Monteiro
Horacio Monteiro
voiture radiocommandée 1/8 buggy
Daniel Vega
Nicolas Rodriguez
Jerome Sartel
Daniel Reckward
Alex Laffranchi
Borja Hernandez Cordoba
Raul Peris Eugenio
Robert Battle Sanchez
Linus Thern
Renaud Savoya
Miguel Mathias
Yannick Aigoin european champion
R&B engines RB
ProLine 1/8 buggy
voiture radiocommandée 1/8 buggy
voiture radiocommandée 1/8 buggy
1/8 Off Road radio controlled car
1/8 Off Road radio controlled car
1/8 Off Road radio controlled car
1/8 Off Road radio controlled car
1/8 Off Road radio controlled car
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
Adrien Bertin Sirio
Silcar Import silicone oil
1/8 Off Road European Championship  Ripoll
Crono RS03 Nuno Casal Ribeiro
Crono RS03 Nuno Casal Ribeiro
Mugen Seiki MBX5 Borja Hernandez Cordoba
Ninja GRP
Christophe Plancherel
Fabio Boero
Fabio Boero
Fabio Boero Fioroni
Hot Racing Fioroni
Samuele Lenzi
Mugen MBX5 Prospec
Mugen MBX5 Prospec
1/8 Off Road European Championship 2006 - Ripoll (Spain)
Pos. Driver Country Laps Chassis Engine Tires
1 Yanick Aigoin France 58 laps Xray XB8TQ RB C6 Pro Line
2 Miguel Matias Portugal 57 laps Kyosho MP777 SP2 Sirio Pro Line
3 Renaud Savoya France 56 laps Mugen MBX5 Prospec Ninja Pro Line
4 Linus Thern Sweden 56 Laps Kyosho MP777 SP2 RB C6 Pro Line
5 David Crompton UK 55 laps Crono RS03 RB C6 Pro Line
6 Robert Batlle Spain 54 laps HoBao Hyper 8 Falcon GRP
7 Raul Peris Spain 52 laps Kyosho MP777 SP2 Novarossi Pro Line
8 Borja Hernandez Spain 52 laps Mugen MBX5 Prospec Ninja GRP
9 Alex Laffranchi Italy 50 laps Crono RS03 OS GRP
10 Daniel Reckward Germany 46 laps Kyosho MP777 SP2 RB C6 Medial Pro
11 Jerome Sartel France 36 laps Hong Nor X1-CR JP Medial Pro
12 Nicolas Rodriguez France 35 laps GS Storm CL1 JP GRP

Partenaires de RC Infos:

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