Championnat de France 1/12 piste manche 3 - Porte-Les-Valences

Championnat de France 1/12 piste
manche 3 à Porte-Les-Valences:

Brunet : la désillusion / Limoges : la révélation

(Reportage: Olivier Beining / Copyrights © rcinfos - adaptaweb)

Note: toutes les photos peuvent être agrandies par un simple clic.

On croyait le championnat de France 1/12ème 2006-2007 joué après les deux premières manches remportées haut la main par Pierre-François Brunet. Il n’en est rien puisqu’à l’issue de la troisième manche qui s’est déroulée à Porte les Valences, le championnat se voit relancé suite à de nombreux rebondissements. Mais regardons cela de plus près...

L’organisation: c’est le Club Modèliste Portois qui aura la charge d’organiser la troisième manche de CF lors du week-end de l’épiphanie. Pour une première organisation de manche nationale, ce fût un coup de maitre car le CMP fera un sans-faute durant les deux jours, hormis un petit souci de décollement de moquette indépendant de sa volonté. Il est vrai que Patrick Garcia avec toute son équipe avait pris le taureau par les cornes en organisant dès le mois d’octobre 2006 une course amicale touring et 1/12ème afin de valider le bon fonctionnement du comptage, de s’assurer que le balisage ne pose pas de problème, et que chaque membre du club trouve sa place dans l’organisation.

La magnifique halle des sports Jean Macé de Porte les Valences

Première bonne surprise pour les pilotes et les accompagnateurs: la magnifique halle des sports Jean Macé qui accueillera l’épreuve sera très adaptée car très lumineuse et spacieuse.

Les stands verront les pilotes s’installer à leur aise. Ceux-ci pourront se restaurer à la buvette tenue par deux pilotes du CMP. De larges gradins accueilleront le public qui soutiendra les pilotes le dimanche pour les finales.

Pour veiller au bon déroulement de l’épreuve, Michel Vialla officiera en compagnie de Florence Blanc, responsable de la ligue 9, dans la cabine de comptage surplombant la piste. Toujours côté règlement, le contrôle technique sera sans faille et assuré durant tout le week-end par Alan Mir et Fabien Valantin. Ceux-ci feront partie des pilotes DTM ayant fait le déplacement pour participer à la course amicale organisée en même temps que le CF. Ceci permettra d’ailleurs à chaque pilote d’avoir un laps de temps confortable de 80 minutes entre chaque manche.

Vue générale des stands spacieux mis à la disposition des 28 pilotes

Deuxième bonne surprise, c’est la clémence des températures début janvier. Après le froid de Bonneville et du Havre, c’est dans une ambiance printanière que les pilotes pourront se préparer et rouler en toute tranquillité, laissant de coté doudounes et polaires. Le CMP ne fera pas les choses à moitié non plus pour la remise des prix puisque chaque pilote repartira avec un trophée remis par les autorités locales. Le club décidera même d’attribuer un trophée au pilote le plus malchanceux du week-end. Celui-ci sera décerné à Pierre-François Brunet ! Mais revenons en détails sur la piste concoctée par ce club dynamique.

La piste: c ’est la première fois de la saison que les pilotes rouleront sur une piste non permanente ce qui leur permettra de partir sur le même pied d’égalité. Paradoxalement, le grip sera assez vite au rendez-vous. C’est sans doute parce que la moquette du CMP est fréquemment utilisée pour les trainings et que la température ambiante était plus importante que pour les deux premières manches. Le développé sera moyen puisqu’il se situera entre celui de Bonneville et celui du Havre. Les meilleurs tourneront en moins de 10 secondes sur ce tracé qu’on pourra caractériser de dynamique de par ses nombreuses relances. Une ligne droite de 30 mètres suivie d’un virage à droite à 90 ° verront les bolides débouler sur une épingle à droite suivie d’une petite parabole à gauche qui débouchera elle-même sur une chicane. Celle-ci passée, il faudra entamer une remontée à droite en frôlant les cônes pour passer ensuite une épingle à gauche. Là encore, une relance violente sur la droite permettra d’atteindre le côté extrême gauche de la piste toujours en léchant les cônes avant de ralentir les autos pour passer une épingle à droite. De nouveau une relance sur la gauche pour négocier une épingle à gauche qui conditionnera le passage d’une épingle à droite qui permettra le retour su la ligne droite.

Côté gauche de la piste vue du podium

Côté gauche de la piste vue du podium.

Côté droit de la piste vue du podium

Côté droit de la piste vue du podium.

Le public sera aux premières loges le dimanche pour les finales.

Le public sera aux premières loges le dimanche pour les finales.

Revenons au grip: plus important le dimanche que celui rencontré à Bonneville ou Le Havre, il posera quelques problèmes de mise au point pour les pilotes, qui feront, pour la plupart, des casquettes. Ainsi, les ramasseurs seront mis à rude épreuve tout le dimanche après-midi lors des finales. D’autant plus que ces mêmes ramasseurs auront fort à faire avec le scotch qui se décollera toujours au même endroit (la petite parabole à gauche avant la chicane). Les pilotes, eux, devront modifier leurs trajectoires pour éviter au maximum cette bande de scotch glissante. Rien de bien grave, même si une manche de qualification devra être recourue le dimanche matin car trop perturbée par les passages sous la moquette de certaines voitures... Le balisage sera pénalisant mais pas cassant. Peut-être pas assez pénalisant car il sera facile de couper, sans perdre trop de temps. Certaines voitures passeront du côté de la ligne droite frôlant à chaque fois le télescopage avec une autre à pleine vitesse !

La participation: après l’outrageuse domination de Brunet sur les deux premières manches, la crainte était de voir un faible nombre de pilotes faire le déplacement dans la Drôme. Mais c’est tout de même 28 engagés qui en découdront tout au long du week-end. Certains pilotes de pointe ne feront pas le déplacement, le titre étant probablement perdu pour eux. Dommage, quand on sait que certains rebondissements changeront la physionomie de la course. Mathias Rascol pris par ses obligations professionnelles s’est décidé au dernier moment. Bien lui en pris car il finira 3ème de l’épreuve. Dans le cadre du CF, une course amicale DTM sera organisée. 17 pilotes seront présents, suite au forcing réalisé par Fabien Valantin la semaine précédent la course. L’ambiance sera bonne dans les stands, et dans l’ensemble, les pilotes discuteront assez bien entre eux pour échanger les informations. Sur la piste, le fairplay sera de nouveau de mise, car la plupart des pilotes se côtoient tout au long de la saison et se connaissent assez bien. A noter la participation des frères Delorme, 9 et 10 ans, qui participeront à leur deuxième manche nationale dans cette catégorie.

Brushless - le match pathétique Pollet-Villard / Brunet: c’est fou comme l’esprit de compétition anime ces deux pilotes ! Le samedi matin, au début des essais libres, Pierre-François Brunet portera la première estocade en cramant un premier contrôleur Nosram ainsi qu’un moteur. Cela démarre déjà fort. Il changera son ensemble brushless, tandis que Walter Pollet-Villard attendra patiemment son heure en décidant de démarrer la journée lors de l’essai chronométré. Brunet, en cramant un deuxième ensemble brushless, prendra la tête des hostilités. Walter rentrera enfin en course et se verra confronté à des problèmes de coupure auxquels Pierre-François sera lui aussi confronté un peu plus tard avec son 3ème ensemble brushless du week-end. Les deux pilotes opteront pour un rapport plus court, mais rien n’y fera : à la 5ème manche de qualif, Pollet-villard « fume » littéralement son contrôleur et décidera de jeter l’éponge. Brunet, dix minutes plus tard, cramera entièrement son troisième contrôleur brushless. Incroyable !

Contrôleurs Matrix crâmés de Walter Pollet-Villard et Pierre-François Brunet

Contrôleurs Matrix crâmés de Walter Pollet-Villard et Pierre-François Brunet.

Contrôleur Matrix crâmé sur la SP12X de Walter Pollet-Villard

Contrôleur Matrix crâmé sur la SP12X de Walter Pollet-Villard.

Détail des dégâts sur le Matrix de Pierre-François Brunet

Détail des dégâts sur l'auto de Pierre-François Brunet.

Contrôleur Matrix crâmé sur la SP12X de Walter Pollet-Villard

Contrôleur crâmé sur la SP12X de Walter Pollet-Villard.

Les photos parlent d’elles-mêmes. Plus tard, Pierre-François rencontrera aussi des problèmes de top radio une fois un ensemble classique monté sur sa RC12L4. Il se hissera tout de même en finale A, limitant la casse au niveau championnat. Le bilan du combat est sans équivoque : Brunet : 3 contrôleurs, Pollet-Villard : 1 contrôleur. Brunet se verra d’ailleurs remettre un trophée décerné au pilote le plus malchanceux du week-end. Dans la série « je n’ai pas de chance non plus », Philippe Vialla cramera aussi un contrôleur. Plus sérieusement, ces événements laisseront l’ensemble des pilotes dubitatifs quant à la qualité du matériel proposé par les fabricants. Walter Pollet-Villard avait déjà remarqué le côté aléatoire des fabrications de contrôleur, en constatant que parfois, la plaque sérigraphiée est mal ou pas du tout collée sur les transistors. Ceci a pour conséquence l’inefficacité des radiateurs que vous pouvez coller sur cette plaque. A noter que la plupart des pilotes qui utiliseront un ensemble brushless n’auront pas de problèmes.

Le tour des stands: chez Associated, la marque toujours la plus représentée, ce sont les préparations des voitures qui varient. Cependant David Mangin nous a présenté un axe de damper ainsi que des axes de roues filetés qu’il commercialisera prochainement. Fabien Risbourg utilisera des protections de différentiel Robinson. Au niveau comportement, le châssis américain se bonifiera tout au long du week-end, en corrélation avec la montée du grip.

RC12L4 de David Mangin

RC12L4 de David Mangin.

Puce de David Mangin avancée à l'extremité du châssis

Puce de David Mangin avancée à l'extremité du châssis.

Axe de damper perso réalisé par David Mangin

Axe de damper perso réalisé par David Mangin.

Détail de l'axe de damper perso

Détail de l'axe de damper perso.

Axes de roues commercialisés par David Mangin

Axes de roues commercialisés par David Mangin.

Première apparition des châssis CEFX C12 (trois exemplaires) dont un parviendra en finale A aux mains de Jonathan Claux. Les voitures sont de boite, rien à signaler donc.

CEFX C12 de Jonathan Claux

CEFX C12 de Jonathan Claux.

Train arrière de la CEFX C12 de Claux

Train arrière de la CEFX C12 de Claux.

Détails du train avant de la CEFX C12 de Claux

Détails du train avant de la CEFX C12 de Claux.

Montage classique de l'électronique sur la CEFX de Claux

Montage classique de l'électronique sur la CEFX de Claux.

Chez Laje, les chassis utilisés seront les mêmes qu’au Havre. Georges Camicas Aycardi, nous proposera une préparation soignée : modification du système d’ancrage du Té sur le châssis, puce perso placée à l’avant, oreilles tenant les accus supprimées pour plus de facilité. Il semble que les Laje sont toutes différentes, preuve que le constructeur fait évoluer son produit. Philippe Vialla reste le meilleur représentant de la marque en se qualifiant à la troisième place et en finissant cinquième.

Team Laje speedevil 2006 de Georges Camicas Aycardi.

Team Laje Speedevil 2006 de Georges Camicas Aycardi.

Elévateur de tension Laje sur la voiture de Georges Camicas Aycardi.

Elévateur de tension Laje sur la voiture de Georges Camicas Aycardi.

Georges Camicas Aycardi a fabriqué un Té dans une nuance d'aluminium très spéciale, rendant très nerveux le Té malgré sa finesse.

Georges Camicas Aycardi a fabriqué un Té dans une nuance d'aluminium très spéciale, rendant très nerveux le Té malgré sa finesse.

Georges Camicas Aycardi a installé sa puce perso sous la plaque avant en la maintenant avec un morceau d'epoxy provenant d'un Té cassé.

Georges Camicas Aycardi a installé sa puce perso sous la plaque avant en la maintenant avec un morceau d'epoxy provenant d'un Té cassé.

Modification du système d'ancrage sur la Laje de Georges. Notez le joint torique qui amortit la fin de course de l'amortisseur.

Modification du système d'ancrage sur la Laje de Georges. Notez le joint torique qui amortit la fin de course de l'amortisseur.

Chez Corally, pas de nouveautés non plus. Les pilotes font confiance a leur voiture de début de saison, et la SP12X ne semble pas faire plus d’émules que cela. Toujours autant de versions différentes dans les stands : de la SP12M à la SP12X en passant par la Ahoniemi. Les chassis bataves éprouvent des difficultés lorsque le grip est important comme à Porte.

Corally SP12M Ahoniemi d'Arnaud Constanty

Corally SP12M Ahoniemi d'Arnaud Constanty.

Arnaud Constanty utilise du fil gauge 16.

Arnaud Constanty utilise du fil gauge 16.

Un seul exemplaire de la Trinity Reflex 12 et non des moindres puisque ce modèle fera la pôle position et remportera la victoire aux mains de Jérémy Limoges. Selon son papa, rien de spécial n’a été fait sur cette voiture dont le setup semblait très adapté aux conditions de grip.

Trinity Reflex 12 du poleman et vainqueur Jérémy Limoges

Trinity Reflex 12 du poleman et vainqueur Jérémy Limoges.

Comme beaucoup de pilotes Jérémy a placé sa puce perso à l'avant

Comme beaucoup de pilotes Jérémy a placé sa puce perso à l'avant.

Un exemplaire de la dernière CRC generation X était présent dans les stands. Un tot nouveau train caractérise cette nouvelle voiture. Ce qui frappe, c’est le grand nombre de pièces qui constitue ce fameux train avant. Empilages de pièces, rattrapages de jeu, celui-ci semble très complet, trop complet peut-être. En effet, le pilote « lambda » se noiera sans doute très vite dans la mise au point.

CRC Carpet knife 3.2R de Simon Rubet

CRC Carpet knife 3.2R de Simon Rubet.

Détail du train avant de la CRC de Simon Rubet

Détail du train avant de la CRC de Simon Rubet.

CRC Carpet knife generation X de David Delaguette

CRC Carpet Knife generation X de David Delaguette.

Détail du train arrière de la CRC generation X

Détail du train arrière de la CRC generation X.

Détail du train avant de la CRC generation X, notez qu'il n'y a pas de renfort reliant les deux demi-trains

Détail du train avant de la CRC generation X, notez qu'il n'y a pas de renfort reliant les deux demi-trains.

Détail d'un demi train de la CRC generation X: vue sur la fusée à boule

détail d'un demi train de la CRC generation X: vue sur la fusée à boule.

Demi train de la CRC generation X: vue sur la fusée s'inspirant d'une thermique.

Demi train de la CRC generation X: vue sur la fusée s'inspirant d'une thermique.

Emplacement réservé à la puce personnelle afin de baisser le centre de gravité.

Emplacement réservé à la puce personnelle afin de baisser le centre de gravité.

La puce personnelle très avancée sur le chassis était montée à l'envers…

La puce personnelle très avancée sur le chassis était montée à l'envers…

Coté électronique, Georges Camicas Aycardi utilisera un élévateur de tension Laje. Les packs lipo font une percée sur les bolides, car légers et petits. On voit aussi de plus en plus fleurir les puces à l’avant des châssis souvent pour manque de place ailleurs et pour éviter les interférences avec le récepteur. Simon Rubet a délaissé son ensemble brushless Nosram au profit d’un ensemble classique avec lequel il se sent plus à l’aise.

Les pneus CRC et Jaco sont les plus utilisés, mais les pneus GRP sont de plus en plus appréciés pour leur rapport qualité/prix. Du coté du traitement, le Fish semble contenter de plus en plus de pilotes surtout à l’avant. Pour l’arrière, le CS reste le plus utilisé, même s’il est plus agressif pour les mousses. Les temps de traitement diminueront tout naturellement en fonction de la montée du grip pour atteindre 15 minutes à l’avant pour près de la moitié des pilotes, et 30 minutes à l’arrière pour la moitié des pilotes.

La course: Philippe Vialla gardera la pôle provisoire de la troisième manche à la cinquième manche de qualification jusqu’à ce que Jérémy Limoges ne le détrône dans la sixième et ultime manche après un run de huit minutes sans faute et d’une régularité exemplaire. Simon Rubet en profitera aussi pour s’immiscer à la deuxième place. Suivent Vialla, Constanty, Rascol, Brunet, Claux et Etienne. Pierre-François Brunet sauvera donc les meubles en se qualifiant sixième après les événements cités plus haut. Walter Pollet-Villard, qui vivra la même mésaventure, aura moins de chance puisqu’il n’aura pas pu se hisser en haut de classement.

Pôle position pour Jérémy Limoges Simon Rubet au départ
Philippe Vialla, prêt à bondir Arnaud Constanty au départ
Mathias Rascol, 2ème au championnat Pierre-François Brunet qui sauvera les meubles sur cette manche
Jonathan Claux a réussi a se hisser en finale A in extremis Loïck Etienne au départ

Dans la première finale A, Simon Rubet prendra très vite le commandement de la course pour ne plus le quitter malgré la pression de Jérémy Limoges qui finira seulement 34 centièmes de secondes derrière ! Suivent Constanty, Rascol, Etienne, Claux, Vialla et Brunet qui cassera un triangle dans son neuvième tour. Dans la deuxième finale, c’est Rascol qui tire le mieux son épingle du jeu pour l’emporter devant Rubet et Vialla. Limoges finira quatrième suite à une petite erreur. Il sera suivi par Brunet, Constanty, Etienne et Claux.

La dernière finale verra Limoges l’emporter devant Rubet, Etienne, Rascol, Claux, Vialla, Brunet et Constanty. Rubet, malgré le forcing effectué ne pourra dépasser le leader dans cette ultime finale. Il se contentera de gérer sa deuxième place, pensant qu’il avait course gagnée en terminant ainsi. C’était mal connaître le règlement puisque à points identiques, c’est le meilleur chrono qui détermine le vainqueur. Jérémy Limoges remporte donc cette troisième manche de championnat de France pour 86 petits centièmes de secondes !

La finale B sera empochée par Jean-François Bechu, la finale C par Fabien Risbourg et la finale D par Jean Delorme. Côté DTM, Fabien Valantin remportera la course devant Michel Berty et Vincent Cavard.

Le podium CF 1/12

Le podium CF 1/12:

Simon Rubet (2), Jérémy Limoges (1) et Matthias Rascol (3).

Pôle et victoire pour le jeune Jérémy Limoges du club de Montbrison

Pôle et victoire pour le jeune Jérémy Limoges du club de Montbrison.

Podium Amicale DTM

Podium Amicale DTM:

Michel Berty (2), Fabien Valantin (1) et Vincent Cavard (3).

Le bilan du week-end:

Contre toute attente, le championnat 2006-2007 est relancé suite aux problèmes en cascade rencontrés par Pierre-François Brunet, leader au classement et qui aura vécu une terrible désillusion. Jérémy Limoges, quant à lui, aura été « la révélation » du week-end en s’octroyant pôle et victoire sans trembler ni douter face à des pilotes plus expérimentés que lui. Le suspens durera donc jusqu’au bout et, comme l’année dernière, le titre de champion de France sera attribué à la dernière manche. Chaque pilote aura un mois pour se préparer au mieux afin de faire les bons choix techniques et ainsi limiter au maximum le risque de jouer le titre sur une défaillance du matériel plutôt que sur les qualités de pilotage et de mise au point. Rendez-vous est donc pris mi-février à Montbrison, dans la Loire, où Jérémy Limoges tentera de réitérer sa performance et jouer les trouble-fête tout comme Philippe Vialla, qui aura à cœur de gagner sur ses terres. Mathias Rascol sera le mieux placé pour faire trébucher Pierre-François Brunet tout comme Arnaud Constanty, qui n’a pas dit son dernier mot. Vous l’aurez compris, la course au titre sera plus ouverte que jamais, et chaque événement aura son importance pour l’attribution du titre. Suspens !

Le poste de contrôle technique
Contrôle de la garde au sol avant chaque départ de série
Michel Vialla, responsable fédéral de la catégorie aux commandes et aux commentaires de la course
La buvette, tenue par deux membres du club modèliste portois
Les pilotes en pleine préparation dans les stands
Pierre-François Brunet en pleine préparation
Walter Pollet-Villard en plein travail
Georges Camicas-Aycardi, concentré
RC12L4 de Mathias Rascol, 3ème au classement final
Notez la taille du condensateur sur la voiture de Mathias Rascol
Cale fiberlight utlilisée par Mathias Rascol
Cale fiberlight
RC12L4 de Jean-François-Bechu, vainqueur de la finale B
Puce à l'avant sur la RC12L4 de Jean-François Bechu
Récepteur minimaliste et puce éloignée de celui-ci sur la voiture de Jean-François Bechu
LRP Vector 5.5 de Jean-François Bechu
fil gauge 16 utilisé par Jean-François Bechu
RC12L4 de Fabien Risbourg
Fabien Risbourg utilise un robuste contrôleur Novak GTB. Notez le montage "mécano" pour maintenir le condensateur
Train arrière de la RC12L4 de Fabien Risbourg. Notez l'utilisation des pods IRS et de la protection de differentiel d'origine Robinson
Protection de differentiel d'origine Robinson
SP12X de Loîck Etienne
Novak GT7 "black look" sur la voiture de Loïck Etienne
RC12L4 de Sébastien Porati
CRC carpet knife 3.2R de Laurent Begou
détail de la fixation d'accus sur la CRC de Laurent Begou. Notez les colliers nylon pour éviter que le joint torique saute sur un choc
Laurent Begou est le seul pilote à utiliser un moteur brushless 3.5
Contrôleur Matrix avec radiateurs sur la voiture de Laurent Begou
Laurent Begou avait perçé de part en part les supports de servo et laissé une mèche afin de limiter la torsion
CRC T-Fource de Lionel Robin
Pas de barre de renfort sur le train avant de la CRC T-Fource
Lionel Robin utilise un amortisseur central Calandra
Train arrière de la CRC T-Fource
Christophe Boulain utilise un  Reedy 6.5
Sur la RC12L4 de Christophe Boulain, notez le renfort avant, la puce perso avançée et les cales de garde au sol
RC12L4 de Christophe Boulain qui utilise du fil gauge 16
Team Laje speedevil 2007 de Philippe Vialla
détail du train avant de la Laje de Philippe Vialla. Là encore, la puce perso est installée à l'avant
Notez la taille du récepteur Futaba sur la voiture de Sébastien Félix
CEFX C12 d'Olivier Loupiac
Détails du train avant de la CEFX C12
Train arrière de la CEFX C12
Vue d'ensemble de la CEFX C12 d'Olivier Loupiac
RC12L4 de Pierre-François Brunet équipée d'un ensemble classique
Train arrière de la RC12L4 de Brunet avec un moteur à charbons
Brunet utilisera finalement un Icube pour finir la course
Train avant de la L4 de Brunet
Les 2 SP12M des frères Delorme
RC12L4 de Stéphane Prost
Stéphane Prost utilise un pack de réception
SP12M de Nicolas Tamasi qui ratera la finale A pour 5 dixièmes de seconde
Pack de réception VXR sur la voiture de Nicolas Tamasi
Système de surveillance de la tension du pack de réception
Montage original de la puce sous le récepteur dépouillé de sa coque
Train arrière de la SP12M de Nicolas Tamasi qui utilise des pneus GRP sur jantes américaines
Axes avant qui recoivent des jantes américaines sur la SP12M de Tamasi
RC12L4 de boite de Stéphane Raquin
CEFX C12 de Luc Dessolin
Team Laje Speedevil 2006 d'Olivier Beining
Pack lipo kokam sur la voiture de Beining
Marlène, la compagne de Simon Rubet qui n'aura pas le droit à l'erreur….
les finalistes A, avant le départ
Pierre et Jean Delorme, 9 et 10 ans, seront les plus jeunes participants à ce CF
Les 3 voitures les plus rapides du week-end
Finale Classement Qualifications Pilotes Châssis
A 1 1 Limoges Jérémy Trinity reflex 12
A 2 2 Rubet Simon CRC Carpet knife 3.2R
A 3 5 Rascol Mathias Team Associated RC12L4
A 4 8 Etienne Loïc Corally SP12X US
A 5 3 Vialla Philippe Laje SpeedEvil 2007
A 6 4 Constanty Arnaud Corally SP12M Ahoniemi
A 7 7 Claux Jonathan Cefx C12
A 8 6 Brunet Pierre-François Team Associated RC12L4
B 9 13 Bechu Jean-François Team Associated RC12L4
B 10 10 Boulain Christophe Team Associated RC12L4
B 11 12 Beining Olivier Laje SpeedEvil 2006
B 12 9 Tamasi Nicolas Corally SP12M
B 13 15 Porati Sébastien Team Associated RC12L4
B 14 16 Robin Lionel CRC T-Fource
B 15 11 Felix Sébastien Laje SpeedEvil 2006
B 16 14 Begou Laurent CRC Carpet knife 3.2R
C 17 19 Risbourg Fabien Team Associated RC12L4
C 18 18 Camicas-Aycardi georges Laje SpeedEvil 2006
C 19 22 Prost Stephane Team Associated RC12L4
C 20 17 Raquin Stéphane Team Associated RC12L4
C 21 21 Mangin David Team Associated RC12L4
C 22 20 Delaguette Gérald CRC Carpet Knife Generation X
C 23 23 Dessolin Luc Cefx C12
C 24 24 Pollet-Villard Walter Corally SP12X US
D 25 25 Delorme Jean Corally SP12M
D 26 28 Delorme Pierre Corally SP12M
D 27 27 Landry Calvet ?
D 28 26 Loupiac Olivier Cefx C12

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