Page 2, suite du reportage...
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Technique:
Beaucoup de pilotes ont travaillé tard chaque soir
(et nuit) pour remettre en parfait état leur voiture pour le lendemain
(refaire les roulements, les suspensions, les amortisseurs etc).
Le mercredi, nous avons vu de nombreux pilotes
peindre des carrosseries Alfa (Protoform et Losi), afin de tourner
plus dans la partie sinueuse du circuit. Mais cette carrosserie
a été vite abandonnée car trop peu stable de l'arrière... et le
jeudi, nous avons vu autant de pilote peindre une Mazda 6, qui
a finalement été utilisée par 80% des pilotes.
Pneus:
La majorité des pilotes utiliseront des
GRP, principalement en 37° shore. Nous avons aussi vu des pneus
GQ, qui semblent marcher très bien, Enneti et Ufra. Sous
la pluie, la majorité des
pilotes a utilisé des pneus Pit Shimizu (20), ou des
caps Tamiya qui fonctionnent parfaitement.
L'Efra s'est montrée inflexible (à raison) sur
la largeur des roues: 26mm à l'avant et 30mm à l'arrière (maximum).
Ainsi, tout le monde a dû réduire la largeur de ses roues...
car
tous les fabricants sont au delà de la limite (30.5 et 26.5).
Moteurs:
Le circuit, avec sa ligne droite "courte" (une
quarantaine de mètres) ainsi que ses virages relativement
lents et sa partie sinueuse devant le podium donnait l'avantage
au pilotage
plutôt qu'aux moteurs.
Les Mega sur base Picco
marchent très bien entre les mains des pilotes officiels (moteurs
non encore disponibles dans le commerce). A noter que Michaël
Salven a offert son moteur au vainqueur de la sous-catégorie
des moins de 17 ans. Les IDM et Max marchent très fort, avec d'excellentes
performances. Le R&B de Sebastien Wartelle manquait de vitesse
lors de la finale, alors que cela n'était pas le cas en qualif,
ni pour les autres utilisateurs de la marque.
Les LRP fonctionnent parfaitement, avec des performances
à la hauteur de l'évènement.
Peu de Picco (à part les Mega et LRP), un
seul Team Orion entre les mains de Timo Rinne qui nous demandera
de partir (avec un geste très ferme, peu sympathique mais
très
explicite) lors de son contrôle de moteur... il sera d'ailleurs
le seul pilote a demander à démonter son moteur à l'intérieur
de la cabine du contrôle technique, ce qui lui sera d'ailleur
refusé,
tous les contrôles moteurs se faisant à la vue de tous.
Le contrôle technique éliminera une
bonne dizaine de moteurs, dont le trou dans le vilbrequin est plus
gros que la limite réglementaire.
Il ne s'agit en aucun cas de triche, mais de tolérances un
peu trop grandes au niveau de la fabrication.
Mugen:
Le châssis japonais est le plus représenté,
avec plus d'un tiers du plateau.
Serpent:
La marque Hollandaise était déjà championne
d'Europe 2003 et comptait bel et bien garder son titre. Pour ce
faire, rien
n'a été fait au hasard: soutien auprès des pilotes
de la marque, venue des meilleurs représentants de Serpent, tels
que Michaël Salven
champion d'Europe en titre, Julius Kolff, Mark Green etc. Des meetings
étaient organisés pour les pilotes Serpent, lors desquels Michaël
Salven expliquait ses choix et réglages, répondait aux
diverses questions des pilotes et proposait diverses solutions à leurs
problèmes.
Une organisation très professionnelle.
Kyosho:
Très peu de Kyosho à Amstetten, que ce soit des RR,
RRR ou FW05. Au total, une petite dizaine de châssis pour la marque
japonaise pourtant très importante au niveau du nombre de kits
vendus.
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Sebastien Wartelle nous a présenté la
RRR, dont voici le train arrière.
Ne cherchez pas ou vous l'avez déjà vu,
il est très fortement inspiré de celui de
la MTX-3. Que ce soit au niveau des solutions techniques
(bras, ancrages,
portes-fusées) ou de l'implantation (barre anti-rouli,
biellettes, amortisseurs). Seul le design diffère
réellement,
ainsi que l'accès au différentiel qui est excellent. |
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Le train avant est classique, il reprend
les solutions de celui de la RR evo, avec néanmoins un réglage
de centre de rouli et l'accès très rapide à la roue-libre.
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Revoici le train arrière, complètement
nouveau (aucune pièce commune avec la RR, à part la visserie
et les amortisseurs).
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L'implantation radio est aussi toute nouvelle,
avec le servo des gaz couché et un accu central sous le
réservoir.
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Voici la RRR de Sebastien Wartelle complète.
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Notez l'implantation générale, et le nouveau
réservoir.
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Le moteur est un R&B Rody, comme le pot
d'échappement maintenu par un seul ressort...... un second
n'aurais sans doute pas été de trop en finale.
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Le train avant, avec le 5ème plot de carrosserie.
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Technokit:
Associated:
La marque Californienne comptait sur son pilote
Anglais Craig Drescher, qui s'est montré fort performant
tout au long du week-end. La bonne surprise vient des performances
des
pilotes dont on ne savait pas trop quoi attendre: l'Autrichien
Peter Pinish et le Suisse Dirk Stammler (qui courrait ici pour
l'Alemagne). Il y a en effet trois NTC3 parmis les cinq premières
places ! Les qualités routières du châssis
correspondaient parfaitement
à la piste, plutôt technique demandant une bonne agilité,
ce qui est le point fort de la NTC3.
HPI:
La marque américano-japonaise était très peu représentée.
Seuls Reto König et Hubert Hönigl utilisaient une R40. Leurs voitures,
fortement allégées, étaient motorisées par LRP et semblaient bien
marcher.
Schumacher:
La marque anglaise comptait une demi douzaine
de châssis, dont ceux de Teemu Leino et de Jonas Anderson.
Phil Booth, le metteur au point et Team Manager de la marque avait
fait le déplacement. Le suédois Jonas Anderson nous présente
sa R12, fort bien préparée.
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